À l’instar des autres localités du pays, la commémoration des 60 ans de la Côte d’Ivoire a été célébrée le vendredi 7 août 2020 à la préfecture de Koro.
Contrairement aux années précédentes, l’on a eu droit cette année qu’à la revue des troupes composées d’un détachement de la brigade de gendarmerie de Borotou, de l’escadron mobile de Touba, des FACI et des eaux et forêts, la montée du drapeau national et à l’adresse du préfet du département de Koro.
En présence de l’honorable Bakayoko Ibrahim, député de Koro, du maire Bakayoko Abdoul Dramane, de N’Go Bakayoko directeur de cabinet du ministre des ressources animales et halieutiques, des directeurs et chefs de service et des chefs de village, le gouvernement du département de Koro, Kouakou Yao Dinard, dans son adresse, a d’emblée indiqué la raison de la sobriété de la célébration de la fête nationale qui s’explique par la crise sanitaire du Covid-19.
Non sans préciser que 2020 est une année assez difficile pour le pays marquée par la perte d’illustres personnalités dont les premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Seydou Elimane Diarra qui furent de grands serviteurs de l’État mais aussi la perte d’éminents guides religieux dont l’ex président du COSIM, le Cheick Aïma Boikary Fofana homme de paix et de Monseigneur Marie Koty, parolier de l’hymne nationale.
Par ailleurs il a indiqué que la célébration de la fête d’indépendance reste un devoir car c’est un vibrant hommage au père de la nation et une reconnaissance à toutes ces générations qui se sont sacrifiées pour le pays.
Il a salué les performances réalisées ces neuf dernières années sous la mandature du chef de l’État Alassane Ouattara. Toute chose qui a permis à la Côte d’Ivoire de se positionner dans le concert des nations. Pour terminer, le préfet Kouakou Yao Dinard a invité les différentes chapelles politiques et la jeunesse à œuvrer pour des élections apaisées.
« Cette année est une année particulière car dans quelques mois se tiendront les élections présidentielles. Chacun doit participer aux différentes étapes du processus électoral pour un scrutin propre et apaisé. Ces élections doivent permettre de tourner définitivement les pages sombres de notre pays. 60 ans c’est l’âge de la sagesse, soyons sages et continuons de respecter les mesures barrières pour éradiquer totalement la pandémie du Coronavirus», a-t-il lancé pour terminer.
Cheick Bakayoko, Correspondant régional