L’Amicale des anciens de l’Aeemci organise le 21 avril la 8e édition de la « Nuit de bienfaisance » qui vise à mettre en place un fonds de lutte contre la pauvreté et de soutien à l’autonomisation des femmes.
L’Amicale des Anciens de l’Association des Elèves et étudiants musulmans de Côte d‘Ivoire (3A) veut mobiliser 50 millions Fcfa pour la mise en place d’un fonds de lutte contre la pauvreté et de soutien à l’autonomisation des femmes. Le coup d’envoi de cette céremonie a été organisé ce samedi au siège des 3A, à la Riviera.
Selon Yakiema Diabaté-Kouyaté, directrice de rojet du dîner-gala, « l’objectif principal de ce gala de bienfaisance est de lever des fonds afin d’apporter une contribution significative à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables », précisant que les bénéficiaires seront issus de toutes les confessions religieuses. Pour le président des 3A, Sayndou Bakayoko, l’Amicale « s’est donné entre autre objectif, d’être le leader des changements qualitatifs de la communauté nationale et d’apporter son soutien aux couches les plus vulnérables de la société ».
Puis d’ajouter : « En outre, elle œuvre à la promotion et à la défense des valeurs de paix et d’éthique, à l’épanouissement de ses membres, à l’encadrement des jeunes musulmans pour une citoyenneté plus active et à la participation à la réalisation des projets majeurs de la communauté et de la société toute entière ». « Nous attendons les cadres, les mécènes, toutes les personnes qui jugent utiles le combat social », a indiqué, le président du comité d’organisation Ismaël Touré qui a relevé qu’une vente aux enchères, une levée de fonds, des prestations artistiques vont meubler la cérémonie où l’objectif est de mobiliser quelque 50 millions Fcfa.
Pour cette 8e édition, les 3A ont décidé de mobiliser des ressources pour la mise en place d’un fonds de lutte contre la pauvreté et de soutien à l’autonomisation des femmes. Le choix de cette cible s’explique par la volonté des 3A de répondre au réel besoin d’intervention en faveur de l’autonomisation des femmes qui constituent le rouage incontournable du bien-être de leurs familles et la pièce maîtresse de l’avenir de leurs enfants. Ces êtres qui représentent 48,3 %, soit la moitié de la population, sont encore victimes de disparités.
Elles restent dans leur majorité confrontées à d’énormes difficultés souvent causées par des considérations d’ordre structurel, des préjugés sexistes et des rôles sociaux stéréotypés conduisant à la pauvreté, à la discrimination et aux violences de tout genre. Toutes ces difficultés les empêchent immanquablement de jouer pleinement leur rôle potentiel. Initié en 2009, « La nuit de bienfaisance » a permis de mobiliser environ 100 millions Fcfa octroyés à la Radio nationale islamique Al Bayane, la prise en charge des enfants dans le service néonatal du Chu de Treichville, la prise en charge de 250 orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH-SIDA(OEV) etc.
Nomel Essis