C’est par une procession, un défilé, des distinctions et des lecteurs coraniques que le groupe scolaire confessionnel islamique, El Falah a célébré, samedi dernier, son demi-siècle d’existence.
Le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et le directeur général du fonds d’entretien routier (Fer), parrain des festivités ont été valablement représentés par le dynamique jeune cadre, Salia Bamba. Bondissant sur l’occasion, Salia Bamba a rappelé aux populations les actions de développement du gouvernement déjà réalisées dans le zanzan. Poursuivant, il a annoncé la pose de la première pierre de l’université de Bondoukou dans les jours à venir. Enfin, il a invité les uns et les autres à toujours faire confiance au président de la république, Alassane Ouattara et à son premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. En présence du préfet intérimaire, Sylla Moustapha et du maire, Koné Hiliassou, le directeur du groupe scolaire, El Falah a retracé le parcours fait de hauts et de bas de son école. 《 C’est en 1956 que El Hadj Karamogo Aboudramane Ouattara a entrepris, à l’actuelle place de l’Epp centre, d’enseigner les enfants du quartier Malagasso à la lecture du saint coran. En 1968, l’enseignement traditionnel a été transporté en Madersa avec l’arrivée de El Hadj Tidjane venu de Bobo Dioulasso. Les efforts de El Hadj Harissou Zamane ont permis de délocaliser l’école en 1991 au quartier Kamagaya pour un apprentissage plus propice. En 1993, l’école se modernise pour passer de son statut de madersa à une école franco-arabe. En 2011, elle est entièrement reconnue par le ministère de l’éducation nationale et bénéficie d’une subvention de l’état ivoirien » a déclaré El Hadj Abdramane Ouattara. A ce jour, El Falah compte 6 salles de classes et 2 bureaux. Trois autres salles de classes sont en construction. « Nous apprenons aux élèves à avoir le coran dans la main droite.
La science moderne et la technologie dans la main gauche », a ajouté le directeur de El Falah. Le représentant du premier ministre a, en outre, promis à l’école une salle multimédia.
Jacques Anderson, correspondant régional