En ce 31 mars, Mangoua Koffi Saraka Jacques va de nouveau goûter à l’air frais de la liberté, mais provisoirement.
Condamné récemment à cinq ans d’emprisonnement par le tribunal de Bouaké, sa mise en liberté provisoire a été ordonnée par la Cour d’Appel de la même ville, en attendant son procès, selon des sources proches.
Vice-président du Pdci, ce dernier avait été mis aux arrêts, le vendredi 27 septembre 2019 aux environs de 19 h dans les locaux du palais de la justice de Bouaké.
Son arrestation faisait suite à la découverte de 40 machettes, 991 munitions de type 7,62 mm et 49 cartouches de calibre 12, à sa résidence par son gardien, à N’guessankro, son village natal, dans la sous-préfecture de Bodokro, département de Béoumi, après le conflit inter-communautaire ayant opposé Baoulé et Malinké.
Fulbert YAO