Les relations bilatérales entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte déjà au beau fixe, vont être renforcées davantage. Ainsi se sont engagés ce lundi 7 juillet 2025 le représentant diplomatique du Caire à Abidjan, Sherif Seif et le ministre des Affaires étrangères Léon Kacou Adom au cours du 103ème anniversaire de la fête nationale de l’Egypte célébré à Cocody-Riviera 3.Selon l’ambassadeur égyptien, les visites mutuelles effectuées par les autorités des deux pays sont la preuve de la vivacité des relations bilatérales tissées depuis 1973. Il a cité la visite en Egypte de la présidente du Sénat ivoirien, Kandia Camara mais surtout celle effectuée en 2019 par le président Al Sissi sur les bords de la lagune Ebrié. Il faut ajouter à cette embellie un regain d’intérêt des entreprises égyptiennes pour le marché ivoirien. « Lors de cette année, on a remarqué une volonté des hommes d’affaires égyptiens d’ouvrir de nouveaux horizons d’investissement en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, nous avons constaté un accueil chaleureux de la part des autorités ivoiriennes pour atteindre cet objectif. Je voudrais souligner dans ce contexte la visite de nombreuses délégations commerciales égyptiennes dont la plus importante était celle de la Fédération des industries égyptiennes en mai dernier », s’est satisfait le chef de mission diplomatique. Pour avoir ressenti la chaleur du peuple ivoirien lors de ses visites à l’intérieur de la Côte d’Ivoire considéré comme sa seconde patrie, il « prie Dieu de protéger ce magnifique pays et son peuple ». Le ministre Léon Kacou Adom a renchéri en mettant en exergue la santé de la coopération bilatérale qui se bonifie au fil du temps. « Votre pays figure au nombre des acteurs majeurs de la diplomatie internationale et de la diplomatie sur le continent. Il reste un exemple de stabilité et de développement que la Côte d’Ivoire s’honore de compter parmi ses amis. L’Egypte et la Côte d’Ivoire sont deux pays frères, qui partagent des idéaux de paix et de développement », s’est satisfait le ministre des Affaires étrangères avant de mettre un bémol à ce satisfecit. Malgré l’exemplarité de cette coopération, les échanges entre les deux États, notamment en matière économique et commerciale, sont bien en deçà de des potentialités réelles, a-t-il regretté. Pour lui, il faut envisager de hisser les relations à un niveau supérieur à travers notamment un accord de partenariat stratégique. Puis d(ajouter que l’accord commercial de 1998 devrait être adapté aux nouvelles réalités du commerce international et aux nouveaux défis et enjeux économiques des deux pays.
Nomel Essis