70 jours après le ramadan, les fidèles musulmans ont fêté la tabaski
ou « L’aïd el-kebir » . A l’instar des autres
villes du pays, ceux de Daloa pour la prière officielle ont pris
d’assaut l’esplanade de la grande mosquée située au quartier
Dioulabougou en présence des autorités, élus et cadres dont le
ministre de la jeunesse Mamadou Touré. Après le traditionnel deux
rakats, l’Imam Diaby Abass recteur de la grande mosquée a édifié ses
fidèles sur l’importance de la cohésion et la paix en Côte d’Ivoire.
Dans son sermon, il a exhorté les fidèles à la cohésion sociale et à
être des personnes qui travaillent main dans la main et surtout
d’avoir la culture du partage. Dans la foulée,il formulé des prières
de bénédictions à l’endroit des autorités de la ville à leur tête le
ministre Mamadou Touré qui, selon lui, a été toujours solidaire à la
communauté musulmane de Daloa.
Présent auprès de sa population, Mamadou Touré s’est engagé au nom
de ses pairs à être des artisans de paix à l’orée des élections
locales qui avancent à grands pas. « On aura des élections dans deux
mois, nous souhaitons que ces élections se passent dans la paix et la
tranquillité. Au nom de l’ensemble des cadres, nous nous engageons à
rester auprès des populations et à agir auprès de ces populations, à
être des artisans de paix et de cohésion sociale et faire en sorte que
par nos actions et par nos propos les élections qui viennent soient
les élections apaisées », a promis Mamadou Touré. Il a formulé tout
comme l’Imam Diaby Abass des prières de bénédictions à l’endroit du
président de la République parce que, argue-t-il, toutes les actions
dont nous bénéficions dans la région du haut Sassandra, Dieu seul sait
que, depuis dix ans beaucoup d’initiatives de développement ont été
menées. « Nous avons souhaité que les prières se fassent à l’endroit
du président. Que Dieu le maintienne en bonne santé et lui donne
encore beaucoup de temps pour lui permettre de continuer son œuvre de
développement en faveur de l’ensemble de populations ivoiriennes et
surtout pour les populations du haut Sassandra », a-t-il souhaité.
Narcisse TOUEI BI Correspondant