La ministre Bakayoko-Ly Ramata veut améliorer le niveau des établissements d’enseignement privés, publics, des instituts et centres de recherche. Raison pour laquelle, elle initie une évaluation qui débute dans ce mois de juillet.
La fièvre des réformes a gagné le secteur de l’enseignement supérieur. En toile de fond : la vision du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le plan de développement 2016-2025. Au cours d’un point-presse tenu, lundi, la ministre Bakayoko-Ly Ramata a levé un coin du voile sur les actions mises en œuvre pour relever le niveau de l’enseignement supérieur. «La Côte d’Ivoire, sous l’autorité du Chef de l’État, Alassane Ouattara, fait de l’enseignement supérieur un levier essentiel du développement. À cette fin, des réformes institutionnelles, structurelles et académiques sont en cours pour améliorer la qualité de l’offre de formation, sa pertinence et la gouvernance des institutions d’enseignement supérieur et de recherche, afin d’assurer une meilleure insertion professionnelle des diplômés», a-t-elle clarifié. Cette rencontre avec la presse a également été une belle occasion pour la ministre de mettre en exergue les actions ‘’majeures’’ réalisées dans son département de 2016 à 2018.
«Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a réalisé des activités en vue d’améliorer la gouvernance des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche scientifique, le pilotage de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et d’institutionnaliser la politique de la qualité dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique», a-t-elle dit. Aussi, a soutenu la patronne de l’Enseignant supérieur, en vue de permettre à l’ensemble des acteurs et partenaires du secteur de s’approprier les outils d’amélioration de la qualité et d’évaluation, la Direction générale de la qualité et des évaluations (Dgqe), a organisé les 31 mai et 1er Juin 2018 un atelier qui a regroupé tous les établissements privés d’enseignement supérieur. Dans cette veine, a déclaré Bakayoko-Ly Ramata, «le ministère de l’Enseignement Supérieur organise à partir du 02 Juillet 2018, une évaluation institutionnelle de tous les établissements» d’enseignement supérieur (privés et publics), des Instituts et Centres de Recherche.
Avec l’intervention d’évaluateurs externes avec l’appui technique du Centre régional d’évaluation en éducation, environnement, santé et d’accréditation en Afrique (Cresac) et d’autres experts évaluateurs externes. Ces évaluations, a-t-elle soutenu , «déboucheront sur des rapports dont l’analyse doit permettre de prendre des mesures d’amélioration du système par la correction des faiblesses et le renforcement des capacités de l’existant» et «les fiches de recueil de données de l’auto-évaluation et de l’évaluation externe ont été élaborées à partir du référentiel d’évaluation institutionnelle du CAMES révisé en 2018 par la DGQE et validée au niveau national».
M.P.K