Le Prof. Adama Diawara voit grand. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a dévoilé ce jeudi 25 janvier les chantiers de son département ministériel pour l’année 2024. Il s’exprimait lors de la cérémonie d’échanges de vœux avec ses collaborateurs à l’antenne Inphb de Cocody Danga.
Le ministre a annoncé la poursuite des chantiers entamés en 2023.
Toutefois, en termes de réformes, Adama Diawara a annoncé la révision des décrets de 1976 et 1977 sur les charges dues et les taux horaires, notamment pour le paiement des heures complémentaires, avec toute la méthodologie de calcul des heures complémentaires.
« Il y a des choses qu’on va réguler dans le décret », a déclaré le ministre.
Le patron de l’enseignement supérieur a par ailleurs promis la révision des conditions de création et les conditions d’ouverture au niveau de l’enseignement supérieur privé.
« Le décret est en gestation. Mais au niveau du cabinet, nous allons plancher là-dessus. Avant que ça ne parte en conseil de gouvernement, nous allons échanger avec les fondateurs d’établissement », a-t-il indiqué.
Adama Diawara a fait savoir par ailleurs que la grille d’évaluation annuelle des établissements privés sera revisitée.
« C’est vrai que les segments sont connus. La qualité des infrastructures, la qualité des équipements, la compétence des enseignants, etc. Mais on va revisiter, pour que les barèmes soient les plus objectifs possible », a souligné le professeur de physique, ajoutant que le nombre de bacheliers affectés dans les structures sera proportionnel à la note d’évaluation.
En termes d’investissements, le ministre a annoncé l’achèvement du programme d’investissements 2017.
« On va achever la phase 1 de l’université de Bondoukou, et surtout commencer la construction de cité universitaire de 500 à 2000 lits sur l’université Abobo-Adjamé, et Bouaké. De même, la pose de la première de l’université d’Odienné sera pour bientôt ».
Pour réussir ce pari, Adama Diawara a appelé au soutien de ses collaborateurs.
Aux syndicats d’enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants, le ministre a annoncé que les discussions se feront dans le cadre du comité sectoriel de dialogue social. De même avec les structures estudiantines, les discussions se feront dans le cadre du comité de dialogue permanent.
« Pour les fondateurs, cette année 2024, on ne va pas déroger à la règle », a souligné le Prof. Diawara, promettant d’évacuer le paiement des frais de scolarité.
Fulbert Yao