Président de la commission des arbitres à la FIF, Kalou Bonaventure était l’invité de la plateforme « Confrères Journalistes ». Autour du thème : « Arbitrage dans le football en Côte d’Ivoire : quel état des lieux entre crises et soupçons de corruption – ? »
Kalou Bonaventure dont la nomination avait suscité des debats, a profité de l’occasion pour repondre à ses detracteurs.
« L’arbitrage est une branche du football, ça fait partie du football. Je ne vois pas en quoi c’est totalement différent du football pour que je n’y comprenne rien. On n’a pas besoin de faire Harvard pour y comprendre quelque chose. Vous en tant que journaliste vous pouvez faire autre chose , et le faire, je ne pense que pas je sois un ministre des affaires étrangères qui ne connaît rien à la diplomatie. Je suis un footballeur qui peut être président de la commission des arbitres parce que c’est une partie du football. Il faut savoir gérer les gens, il faut savoir manager», a -t-il martelé.
Kalou Bonaventure a annoncé en outre que les huit arbitres, sous sanction attendent leur sentence. Pour l’instant, ils ne sont pas désignés sur les matches, en attendant les sanctions.
S’agissant de sa feuille de route, il a fait savoir que celle-ci consiste entre autre à pacifier le milieu.
« Il y avait beaucoup de problèmes de personnes dans la Commission, rapprocher les arbitres. Pour moi, les arbitres doivent se parler, les projets sont les mêmes, avoir un arbitrage conséquent, ramener la paix dans le monde de l’arbitrage. »
L’ex-footballeur international a aussi assuré que les arbitres ivoiriens sont aux grandes compétitions notamment de la CAF et de la Champion’s league.
«La FIF n’a pas les moyens techniques pour filmer tous les matches de ligue – et ligue 3. En général ce sont les Présidents de clubs qui filment. Quand il y’a des décisions tendancieuses, on regarde. Il faut que les gens arrêtent de façon systématique de dire que les coupables désignés sont les arbitres quand on perd un match. Y’a des erreurs… Quand ce sont des erreurs manifestes pour changer le cours des résultats, on sait faire la part des choses. »
Interrogé sur l’arbitrage du match Yamoussoukro-ISCA, Kalou Bonaventure a estimé que le seul élément qu’il a eu contre l’arbitre « ne paraît pas assez valide pour prendre une décision contre lui »
« S’il y a d’autres éléments pour corroborer toute cette levée de boucliers qu’il y’a eu, la commission les attend pour prendre la décision adéquate. », a-t-il assuré.
A la question de savoir, qui de Sharaf Moucharaf et lui dirige la commission, Kalou Bonaventure a assuré que ce dernier est un collaborateur à qui, il a délégué des tâches.
« Sharaf m’a toujours respecté en tant que président de la commission. Il n’a jamais pris de décision sans m’en référer auparavant. Vous êtes plus informé que ceux qui sont même dans la commission. Si ça peut vous faire plaisir, il n’y a pas de soucis», a t il conclu
Fulbert YAO