Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction et de l’Urbanisme, a levé un coin du voile sur la délivrance de l’Arrêté de concession définitive (Acd).
Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (Mclu), Bruno Nabagné Koné, a repris la signature de l’Arrêté de concession définitive (Acd). Il l’a affirmé hier à l’immeuble Sciam au Plateau où ont été remis les prix aux 2è et 3è lauréats du Prix national de l’excellence de son ministère. « Nous avons commencé à signer et je pense que nous ne sommes pas loin de 1500 Acd signés. J’en signe entre et 50 et 100 tous les jours pratiquement.
C’est beaucoup de boulots mais en même temps nous savons l’attente forte des populations par rapport à ce document », a-t-il dit. Selon lui, le retard accusé par la production de ce sésame est du au temps mis en amont pour effectuer tous les contrôles nécessaires pour éviter de faire du faux. « La question fondamentale n’est pas la signature qui est apposée sur un document qui s’appelle Acd. L’important, c’est toute la chaine qui précède la signature du ministre le contrôle, c’est tout le contrôle qui est fait avant la signature.
Toutes ces taches font que lorsque l’Acd est délivré, il devient un document juridique fort qui est inattaquable, qui a toute la force pour aller prendre crédit, être donné en hypothèque ou pour faire des transactions au niveau des notaires sans se poser des questions. C’est le défi auquel nous faisons face », a-t-il justifié. Bruno Koné reconnait que les litiges s’accumulent sur sa table à cause de nombreux dysfonctionnements du système. Ces problèmes sont liés à la méconnaissance des procédures par les populations.
Il y a aussi de « petits malins » qui profitent des failles du système de contrôle. « Les process de contrôle antérieur ne permettaient pas d’éviter les litiges que nous connaissons aujourd’hui », a soutenu le ministre Koné. Il a encouragé les copropriétaires à maintenir leur cadre de vie comme l’imposent les conditions de vie en ville.
Nomel Essis