«Je tiens tout d’abord à rendre gloire au Seigneur, le miséricordieux, créateur des choses visibles et invisibles, qui a permis que le chef de l’Etat m’accorde sa confiance pour la tâche immense au poste de Premier ministre.
Je voudrais rendre grâce au Seigneur de ce que cela a été possible. Et remercier du plus profond du cœur le Président de la République pour la confiance qu’il m’accorde en me nommant à ce poste très important.
En ce jour particulier, je me rappelle, avec beaucoup d’émotions, tous les sacrifices consentis par mes géniteurs et je demande au Seigneur de leur accorder la paix là où ils se trouvent, auprès de lui. Je pense particulièrement à mon épouse Marthe Mambé qui m’a précédé auprès du Seigneur et je demande au Seigneur de bénir son âme et de lui accorder la félicité éternelle. A ce poste, je me souviens que mes frères Amadou Gon Coulibaly, Hamed Bakayoko ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour faire de la Côte d’Ivoire un pays merveilleux, auprès du Président de la République. C’est pourquoi je demande au Seigneur de les bénir et d’accorder la paix à leurs âmes et que leurs familles soient bénies abondamment. Je rends hommage à tous mes prédécesseurs à ce poste, qui ont tracé le chemin. Et vous savez que le Président lui-même a été le premier Premier ministre dans ce pays à un moment de braise. Et vous avez vu le travail immense et remarquable qu’il a pu accomplir auprès du Président Houphouët-Boigny, pour donner à la Côte d’Ivoire d’être un pays solide.
Je voudrais demander au Seigneur cinq choses.
La première chose que je demande à Dieu, c’est de m’accorder la foi d’Abraham. La deuxième chose, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin. La troisième chose, c’est la sagesse et l’intelligence de Salomon. La quatrième chose, c’est l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon. Et la dernière chose, je demande à Dieu d’aider le Président Alassane Ouattara à faire de la Côte d’Ivoire un pays de foi, de prospérité, de paix où seules la fraternité et l’amitié sont le ciment qui nous unit, entre nous Ivoiriens. Je vous remercie.»
Retranscrits par Fulbert Yao