L’Ecole primaire publique (Epp) Kiele 1 de l’Inspection primaire et préscolaire (Iepp) Man Libreville a été sacrée l’école la plus propre lors de la 3ème édition du concours de salubrité inter-écoles.
La proclamation des résultats dudit concours s’est déroulée le vendredi 10 juin au siège de l’Ong Likoleh. Tiemoko Bih, coordonnateur projet a l’Ong Likoleh, situe les enjeux de ce concours.
« Au-delà de nos zones d’intervention, cette initiative permet aux enfants de travailler et de se former dans un environnement propice. L’enjeu est d’emmener à un changement de comportement et de mentalité. Cette édition a impacté 15070 élèves, en respectant l’hygiène et l’approche 3 étoiles », a-t-il indiqué.
Avant de préciser que ces différentes écoles ont été formées à l’approche 3 étoiles par l’Ong Likoleh. C’est pourquoi, a-t-il souhaité que les bonnes pratiques et le maintien du cadre salubre, continue d’être dans les mœurs du personnel d’encadrement de ces écoles.
Le coordonnateur Unicef, Ouattara Gervais s’est dit fier de cette autre édition qui a touché autant d’enfants. Selon lui, toutes les Ong doivent emboîter le pas à l’Ong Likoleh qui a décidé de s’impliquer sans grand moyen dans cette aventure.
A l’en croire, l’Unicef qui accompagne Likoleh depuis l’initiative de ce concours en matériel, a décidé de signer une convention qui rentre en vigueur à partir l’édition prochaine.
« La cause principale de la lutte contre l’insalubrité est dans l’éducation de nos enfants pour leur faire adopter de bonnes habitudes. En améliorant leur cadre de vie qui réduit la morbidité et la mortalité. Le combat pour la lutte contre l’insalubrité initié est on ne peut plus louable », a indiqué Ouattara Gervais avant d’annoncer officiellement la convention entre Likoleh et l’Unicef dans le cadre de ce concours à partir de l’édition prochaine.
C’est une marraine très heureuse et fière de voir la maturité de ce concours qui a pourtant démarré timidement avec 14 écoles. Eve Boue, directrice de l’antenne régionale de la Rti Man s’est engagée à accompagner ce concours qui pour elle représente en tant que journaliste un moyen d’offrir un cadre de vie salubre et un environnement propice à tous ces enfants.
« Je serai toujours aux côtés de nos enfants. « En associant mon image à ce concours, j’ai voulu offrir à ma manière un cadre d’apprentissage idéal pour nos enfants. Un enfant dans un environnement sain peut travailler pleinement et mieux s’orienter dans la société. Ce qui me fait courir c’est le bien-être de nos tout-petit », a-t-elle dit.
En bonne mère, elle a décidé de prendre en charge les 3 meilleures filles des 3 meilleures écoles de cette 3ème édition.
A ses confrères journalistes, Eve Boue leur a demandé d’être plus impliqués dans le social en faveur des plus démunis par leur plume et surtout en tant qu’être vivant.
Toutes les écoles en lice ont été récompensées grâce à l’appui conjoint de l’Ong Likoleh, l’Anaged, l’Unicef et certains bonnes volontés. Plusieurs matériels de salubrité des trophées et des enveloppes ont été remis aux meilleures écoles.
Doua Ange Junior