Depuis le Palais de l’Elysée à Paris où il a été reçu vendredi après-midi, par son homologue français Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat ivoirien s’est prononcé sur ses relations avec l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
Face à la presse, il a assuré que ses relations avec ce dernier « ne sont pas tendues », affirmant qu’il fallait donner à son «fils rebelle» le «temps de s’assagir»
«Guillaume Soro est un fils. Quelque fois, certains fils sont un peu rebelles, il faut leur donner le temps de s’assagir», a-t-il déclaré.
Tout premier Premier ministre d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro est aujourd’hui en froid avec le pouvoir en place. Il a rendu sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale.
Sur les raisons de cette démission, Soro a expliqué un « harcèlement » du chef de l’Etat afin qu’il « rende (sa) démission », pour avoir refusé d’adhérer au nouveau parti présidentiel, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Ce vendredi, il a signé l’acte fondateur d’un mouvement dénommé Comité politique (CP) dont il est le président en vue de préparer sa participation au débat et à la vie publique.
Au cours de la présentation dudit comité politique, il a affirmé qu’il « ne regrette pas » d’avoir soutenu le chef de l’Etat car « toute expérience mérité d’être vécue ».
Il a nié être marxiste, comme le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a révélée, dans une interview accordée récemment à RFI.
Soro a aussi réaffirmé son désir, d’«aller chercher le fauteuil» présidentiel en 2020.
Fulbert YAO