L’élection présidentielle du 25 octobre 2025 n’a de cesse de susciter, des réactions de la part des leaders politiques.
Du côté du Front populaire ivoirien (FPI), son président Pascal N’guessan craint même le pire. Il l’a fait savoir le samedi 1er février 2025, à l’occasion d’une cérémonie de vœux au siège de son parti à Cocody.
« 2025 qui vient de commencer est l’année de tous les espoirs, mais elle est aussi l’année de tous les dangers. Elle est l’année d’une élection présidentielle, qui doit mettre fin à 15 années du pouvoir sans partage d’Alassane Ouattara et du RHDP. », a t il indiqué au cours de la cérémonie.
Ci dessous son discours intégral:
CÉRÉMONIE DE PRÉSENTATION DE VOEUX DE NOUVEL AN DU FPI, LE SAMEDI 1er FEVRIER 2025, À LA RÉSIDENCE DE LA RIVIERA-M’BADON
DISCOURS DU PRÉSIDENT
chers camarades,
L’année 2024 vient de s’éteindre avec ses cantines de joies et de peines. Pour notre parti, 2024 aura été une autre année d’épreuves. La liste de nos disparus s’est allongée avec le départ de plusieurs militants, dont la vice-présidente Bléhidé Pierrette.
Sur le plan politique, 2024 a marqué la fin d’une expérience de partenariat avec le parti au pouvoir, autour de la problématique de la réconciliation nationale. Cette expérience a été stérile et brève, à la mesure de la place de cette question dans la vision du RHDP et de son désintérêt pour l’unité nationale et la paix sociale.
Avec le 5è congrès ordinaire des 8 et 9 novembre 2024 à Yamoussoukro, nous avons exorcisé la maison, et les bruits étranges se sont éloignés, afin que nous entrions dans l’année nouvelle purifiés et que nos ambitions pour 2025 soient exaucées.
2025 qui vient de commencer est l’année de tous les espoirs, mais elle est aussi l’année de tous les dangers. Elle est l’année d’une élection présidentielle, qui doit mettre fin à 15 années du pouvoir sans partage d’Alassane Ouattara et du RHDP.
Le 25 octobre 2025, les Ivoiriennes et les Ivoiriens ont rendez-vous avec leur destin. La Côte d’Ivoire a rendez-vous avec elle-même. Une page se fermera, celle de ces 15 années d’étouffement des libertés et d’emprisonnement, d’agressions, d’intimidations, de discriminations, d’exclusion, de corruption, d’agitation et de tintamarre.
Une page s’ouvrira. Elle doit être celle d’une nouvelle espérance, celle de la renaissance nationale, celle du retour au pouvoir du FPI et des valeurs de liberté, de fraternité, de solidarité, de prospérité, de justice sociale, de paix et de bonheur pour chaque Ivoirienne et pour chaque Ivoirien.
En ce début d’année pourtant, rien n’est écrit, rien n’est scellé. Tout est ouvert. Tout est possible. Le meilleur comme le pire, car la Côte d’Ivoire est fatiguée :
⦁ Fatiguée des scandales qui minent notre réputation,
⦁ Fatiguée de la prévarication et de la corruption, qui détruisent notre socle de valeurs, gangrènent l’économie nationale et privent des millions d’Ivoiriens de l’accès à des services sociaux de base,
⦁ Fatiguée des inégalités qui rongent notre tissu social,
⦁ Fatiguée du mépris que les puissants opposent aux légitimes revendications des plus faibles, des plus fragiles, des plus précaires,
⦁ Fatiguée de l’arrogance et des actes d’indécence qui insultent chaque jour la conscience collective ;
⦁ Fatiguée du clanisme et de l’autocratie imposés à notre pays et qui les étouffent.
La Côte d’Ivoire est fatiguée. Elle réclame le changement. Sur le terrain, dans nos échanges avec nos compatriotes, nous entendons cet appel. J’entends cet appel. Je le ressens parfois comme un véritable appel au secours.
La Côte d’Ivoire est fatiguée. Elle est également angoissée à juste titre. La Côte d’Ivoire est angoissée car cette élection se présente mal. Une fois encore.
A neuf mois de ce rendez-vous capital, rien n’est fait pour assurer un scrutin apaisé, un scrutin transparent et inclusif qui garantisse le respect de la volonté du peuple.
J’ai entendu avec stupéfaction le président de la CEI, affirmer que les délais ne permettraient pas une révision de la liste électorale avant la prochaine présidentielle. Il faudra qu’il nous explique, pourquoi ce qui était possible en 2010, 2015 et 2020 ne le serait pas en 2025 ? Il faudra qu’il nous explique, pourquoi des fonds ont été prévus au budget de l’Etat et votés par l’Assemblée nationale pour financer la Révision de la Liste Electorale (RLE) en 2025, si cette opération ne devait pas avoir lieu.
De qui se moque-t-on ? De l’opposition certainement, mais au-delà de nos partis, de ces millions de nos concitoyens dont nous n’accepterons pas qu’ils soient privés de leur droit élémentaire de choisir leur prochain président de la République.
Au nom du Front Populaire Ivoirien, j’exige donc la réouverture et la consolidation de la liste électorale.
Je demande solennellement que toutes les conditions d’une élection juste et transparente soient réunies.
Je réclame une réforme du code électoral.
Je revendique enfin que l’indépendance de la commission électorale soit garantie.
Qu’on me comprenne bien. Il ne s’agit pas ici de simples vœux de bonne année. Ce sont des exigences d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes. Elles doivent donc être écoutées pour ce qu’elles sont et doivent être prises en considération.
Avec nos compatriotes, nous éprouvons ce sentiment terrible que nos revendications, qui sont d’ailleurs celles de l’ensemble de l’opposition, n’émeuvent personne au sein du pouvoir, que nous pouvons bien sûr parler, avec une calme détermination, avec pédagogie aussi, mais que finalement le pouvoir s’en moque. Ce mutisme, ce mépris, cette politique de l’autruche sont bien sûr insultants pour les partis politiques de l’opposition, les mouvements de la société civile, les religieux. Ils sont surtout dangereux pour notre Nation, dangereux pour notre unité, dangereux pour la paix.
En ce début d’année, les précédents se rappellent à nous : 2010-2011. 2020. N’avons-nous rien appris de notre passé récent ?
On ne peut pas parler de paix sans poser d’acte en faveur de la consolidation de la paix. Nous continuerons inlassablement de revendiquer, d’alerter, de sensibiliser, avec la certitude qu’une élection apaisée en octobre se construit en février et que nous n’avons pas d’autre choix que de trouver entre nous un nécessaire consensus pour éviter de nouveaux troubles, de nouveaux affrontements, de nouveaux deuils, de nouvelles larmes.
Notre vote doit être un acte de paix, un acte de foi dans les valeurs que nous partageons tous.
Il n’est pas trop tard ! En ce début d’année, je forme le vœu que nos autorités reprennent le chemin du dialogue et de la concertation, afin que l’élection présidentielle d’octobre 2025, soit cette fête de la démocratie qui renforcera encore notre pays.
Il n’est pas trop tard pour s’inspirer des pays qui, en Afrique de l’Ouest, ouvrent le chemin.
Après les électeurs sénégalais, nos frères et voisins ghanéens viennent de donner à notre sous-région une leçon magistrale.
Oui, des élections libres, transparentes et apaisées sont possibles en Afrique de l’Ouest !
Non, il n’y a pas de malédiction régionale ou continentale !
Non, il n’y a pas de fatalité des crises électorales !
Le respect de la Constitution et du nombre des mandats présidentiels est possible en Afrique de l’Ouest.
La défaite électorale d’un parti au pouvoir et une alternance tranquille sont possibles en Afrique de l’Ouest.
La victoire d’un président socialiste est possible en Afrique de l’Ouest.
Car vous le savez bien sûr : au Ghana, avec John Dramani Mahama, candidat du NDC, c’est l’un de nos camarades qui vient de l’emporter.
Je forme le vœu que ce qui a été possible en mars 2024 au Sénégal et en décembre 2024 au Ghana, le soit en octobre 2025 en Côte d’Ivoire.
Notre pays est un grand pays. Cela me brise le cœur qu’il ne soit pas une grande démocratie.
Il faut arrêter de se mentir. La démocratie ne se résume pas au magistère de la parole, à la capacité de l’opposition de vaquer sereinement à ses occupations.
Peut-on parler de démocratie lorsque des acteurs majeurs de notre vie politique sont hors-jeu, dans l’incapacité de voter et de se présenter ?
Peut-on parler de démocratie lorsque le tribalisme, le clientélisme, la corruption des électeurs et des agents électoraux sont érigés en règles d’accession aux postes électifs.
Peut-on parler de démocratie lorsque les Organisations internationales des Droits de l’Homme, notamment le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et Amnesty Internationale, de façon constante, « expriment leurs préoccupations face aux restrictions du droit de réunion pacifique, à l’usage illégal de la force par les forces de sécurité, aux atteintes au droit et à la liberté d’expression, à l’impunité des crimes commis lors des violences postélectorales 2010-2011, aux violations des droits des femmes, aux expulsions forcées… » et demandent au gouvernement « de cesser les restrictions injustifiées et interdictions abusives de manifestations, de cesser les arrestations arbitraires de personnes ayant simplement exercé leurs droits de réunions pacifiques ; de mettre fin aux poursuites judiciaires abusives contre les journalistes et médias, et toute autre personne physique ou morale simplement pour avoir exercé le droit à la liberté d’expression… ».
Peut-on parler de démocratie lorsque l’Assemblée nationale se transforme en simple chambre d’enregistrement de la volonté du gouvernement, rendant la séparation des pouvoirs tristement virtuelle ?
Peut-on parler de démocratie lorsque le Président de la République, par définition président de tous les Ivoiriens, est également le président du parti au pouvoir et se comporte davantage en Chef de clan qu’en Chef d’Etat ?
Peut-on parler de démocratie lorsque l’on croit qu’il suffit d’affubler la constitution d’un nouveau chiffre pour s’assurer une présidence à vie ?
A force de ruser avec la démocratie et la réconciliation nationale la Cour Pénale Internationale vient de nous rappeler qu’elle n’a pas fini avec la Côte d’Ivoire, qu’elle a ouvert la deuxième phase de ses enquêtes et qu’elle compte sur la franche collaboration des Autorités ivoiriennes.
Il faut arrêter de se comporter en apprenti sorcier et de jouer avec le feu. Je forme le vœu qu’en 2025 la Côte d’Ivoire adopte les méthodes, les codes, les usages, qui lui fassent franchir un cap décisif et définitif dans l’affermissement de la démocratie et dans la modernisation de la gouvernance politique.
Je forme le vœu qu’en 2025, notre cher pays passe de la catégorie des Etats à risques dans celle des Nations vraiment démocratiques, celles qui servent de repères et de modèles à leurs voisins et au monde.
Il n’est pas trop tard pour prendre la décision de respecter la Constitution, pour faire le choix de ne pas la violer une fois encore. Une première violation ne servira jamais de justification à une seconde violation.
Il n’est pas trop tard pour engager le dialogue politique avec l’opposition afin de garantir la tenue d’élections apaisées en 2025.
Alors, je l’affirme, le Président Alassane Ouattara a une responsabilité particulière dans ce que sera cette année 2025.
Alassane Ouattara sera le premier comptable du sort de notre pays.
Le respect des lois de la République, c’est le minimum que l’on puisse demander à un Chef d’Etat. Si cela n’est pas une évidence pour le Président Alassane Ouattara, je me permets de lui rappeler, avec le respect dû à sa fonction, mais aussi avec la fermeté que m’impose la mienne, qu’il n’a pas le droit de se représenter pour un quatrième mandat. La Constitution le lui interdit. Le respect de la parole donnée l’oblige et le contexte national et Sous-régional l’exige.
Je suis convaincu qu’au fond de lui-même, il le sait pertinemment. Il sait qu’on ne rentre pas dans l’histoire seulement en construisant des ponts ou des kilomètres de routes. Les biens matériels son périssables et dépassables. Pour rentrer dans l’histoire par la grande porte, pour laisser des traces indélébiles, on se doit de poser des actes politiques de portée historiques, de réconcilier comme Nelson Mandela l’a fait en Afrique du Sud parce que la réconciliation était une urgence nationale, de démocratiser comme Jerry Rawlings l’a réussi au Ghana pour fonder la paix et la stabilité du pays sur la démocratie.
Ce qui se joue pour le Président Alassane Ouattara, c’est de réussir sa sortie, d’être à la hauteur de l’image qu’il souhaite laisser de lui-même, de ne pas être celui dont le nom sera à jamais synonyme de fracas, de violence, de sang et de larmes. L’histoire le regarde et l’histoire le jugera. Il doit avoir en mémoire que ce que l’on retient toujours, c’est davantage la fin d’une histoire que son commencement.
Qu’il ne se trompe pas sur l’état d’esprit de notre pays et de notre peuple. La Côte d’Ivoire est certes fatiguée. Elle est certes angoissée mais elle n’est pas résignée. En ce début d’année, je forme le vœu que la sagesse du président de la République et sa bonne compréhension des enjeux, nous permettent collectivement d’éviter une nouvelle crise.
Je lui dis avec force qu’il ne doit pas se tromper d’analyse. Sa personne n’est pas une garantie de stabilité pour la Côte d’Ivoire. Dans le contexte troublé que connait notre sous-région sur le plan diplomatique et sécuritaire, sa volonté de s’éterniser au pouvoir pourrait dans l’avenir constituer à l’inverse une menace supplémentaire pour notre pays et pour chacun d’entre nous.
Comment ne pas écouter les mises en garde des instances internationales, comme les Nations Unies qui invitent, là encore, à garantir un scrutin inclusif ?
Comment ne pas être sensible à l’appel des hommes de Dieu, qui à l’image des évêques et archevêques de Côte d’Ivoire exhortent les organes de régulation à la vigilance et à l’honnêteté dans l’exercice de leurs fonctions et lancent un appel au pouvoir comme à l’opposition pour « à travers des décisions et des actes forts, faire ce qu’il faut pour sauver la Nation ivoirienne ».
L’inquiétude monte en réalité de partout. Cette inquiétude, je la partage.
Je forme le vœu que le président Ouattara écoute la voix de la sagesse et sorte la tête haute de notre vie politique.
La responsabilité du Président de la République est donc immense. Celle de l’opposition l’est également à ce moment de l’histoire de notre pays.
Or, l’opposition ivoirienne ne se donne malheureusement pas les moyens de jouer le rôle que la nation attend d’elle.
Le temps ne doit pas être celui des petits calculs personnels et égoïstes, des démarches solitaires fondées sur des ambitions sectaires.
Notre peuple est malheureux de nos clivages, de l’image que nous renvoyons, d’une opposition émiettée, tétanisée, d’une opposition incapable de se battre ensemble pour mener le seul combat véritablement essentiel : celui de l’alternance démocratique, celui du changement.
Or l’alternance, c’est l’intérêt national et c’est autour de l’intérêt national que nous devons savoir nous rassembler.
L’histoire appelle tous les leaders de l’opposition à une forme de dépassement.
Nos ambitions individuelles doivent être à la hauteur de ce moment d’alternance. Ensemble, nous devons imposer au régime du RHDP le dialogue politique, la réconciliation nationale, des élections libres et transparentes.
Ce message s’adresse à chacun des leaders de l’opposition et en premier au Président Laurent Gbagbo. Parce qu’il est le plus ancien dans le grade le plus élevé, il a une responsabilité particulière pour favoriser ce rassemblement de l’opposition. Hier feu le Président Henri Konan BEDIE l’a fait contre le troisième mandat illégal d’Alassane Ouattara.
A la suite de ‘’l’appel de Bonoua’’ le Président Laurent Gbagbo doit maintenant œuvrer au rassemblement de toute l’opposition autour de l’essentiel : créer les conditions d’élections inclusives, libres, transparentes et pacifiques afin de rendre possible l’alternance politique en octobre 2025, fonder le Rassemblement pour une Alternance Pacifique, Inclusive et Démocratique (RAPID), pour un changement rapide.
Lorsque je forme ces vœux, c’est bien sûr à nos compatriotes que je pense.
Eux aussi doivent assumer leur part de combat, ne pas demeurer inactifs devant le risque de confiscation de leur droit à l’alternance.
Ils doivent se mobiliser et être prêts à prendre leur part de responsabilité dans le combat légitime pour l’alternance.
Les Ivoiriens ont toujours su répondre aux défis, toujours su se mobiliser pour des causes justes. Ils ne peuvent être des commentateurs de l’histoire de notre pays, spectateurs passifs et désabusés. Ils doivent être des acteurs engagés.
Leur destin, notre destin est entre leurs mains.
Je forme le vœu que 2025 soit l’année du changement, l’année de cette rupture tranquille et résolue que nos compatriotes désirent ardemment, l’année d’une nouvelle espérance :
⦁ L’espérance d’une Nation unie, réconciliée avec elle-même, avec la paix, la stabilité et la sécurité.
⦁ L’espérance d’un Etat moderne et décentralisé, produit authentique de notre personnalité, de notre histoire, de nos cultures et traditions.
⦁ L’espérance d’une économie dont le dynamisme et la vitalité sont d’abord le fruit du travail et des initiatives des Ivoiriennes et des Ivoiriens.
⦁ L’espérance d’un pays de la qualité humaine et de la modernité sociale dans lequel l’homme est la mesure de toute chose.
⦁ L’espérance de redonner à notre pays son rayonnement, son prestige et sa fierté.
Le FPI est investi d’une responsabilité particulière pour réaliser l’alternance en octobre 2025.
Notre parti a connu l’année dernière une tentative de déstabilisation, de vampirisation, à laquelle nous avons ensemble résisté. La manœuvre était grossière : il s’agissait de cantonner le FPI dans une position d’accompagnement du parti au pouvoir. C’était oublier qui nous sommes, d’où nous venons et ce que nous voulons.
Parce que nous croyons en nous-mêmes, parce que vous croyez en vous-mêmes, nous avons, ensemble, surmonté ce coup de Jarnac. En cela, nous nous sommes montrés fidèles à nous-mêmes : tout au long de notre histoire, nous n’avons jamais baissé les bras, en dépit de toutes les adversités rencontrées.
Il y aura d’autres manœuvres, d’autres tentatives de nous fragiliser, parce que nous constituons une menace pour les partisans du statu quo, pour les partisans du quatrième mandat d’Alassane Ouattara. Nous devons rester vigilants.
Demeurons vigilants car en 2025, est venu le temps de la confrontation politique et pacifique, la confrontation sereine de notre projet de progrès face au bilan désastreux du parti au pouvoir.
Mes chers camarades,
Parce que Notre vocation est d’accéder au pouvoir sur la base de nos valeurs et de notre projet en 2025, notre engagement doit être total, notre combativité doit être exemplaire, notre créativité impressionnante.
Le destin de la Côte d’Ivoire dépend de notre capacité collective de mobilisation et de persuasion. Le temps de l’alternance est venu. Le changement est à portée de mains. Le pouvoir du changement est entre nos mains.
Alors, je forme le vœu que 2025 soit l’année de la plus belle mobilisation pour la plus belle des victoires.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2025, A CHACUNE ET CHACUN D’ENTRE VOUS.
Pascal AFFI N’Guessan
Président du Front Populaire Ivoirien