A la suite de la rencontre du 21 janvier dernier, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly accompagné de plusieurs membres de son équipe gouvernementale ont eu une séance travail ce jeudi 4 avril 2019 à la primature avec les partis politiques et groupements politiques, dans le cadre de la 2ème phase du processus de dialogue sur la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
A la sortie de cette rencontre qui a duré 3 heures 30, Bamba Morifié, porte-parole des partis de l’opposition, a confié à la presse, que les débats ont porté d’une part sur l’objet de la réforme et d’une part sur le cadre.
« En ce qui concerne l’objet, nous avons fait comprendre au gouvernement que notre point de vue était qu’il fallait faire la réforme de la Commission pour lui permettre d’être totalement indépendante, puisque dans son invitation le Gouvernement parlait de recomposition. Nous sommes compris certes, il faut revoir la recomposition de la CEI, mais dans le cadre d’une réforme globale pour permettre à la Commission d’être indépendante et partiale », a affirmé Bamba Moriféré, entouré des responsables des partis de l’opposition.
Sur le cadre de la reforme, Bamba Moriféré a indiqué que l’opposition souhaite «qu’il soit question d’une concertation tripartite entre d’une part les partis de l’opposition, les partis qui soutiennent le gouvernement et la société civile comme le gouvernement a déjà eu l’occasion de discuter avec la société civile, il est question maintenant qu’il y ait un cadre de discussions entre le gouvernement et les partis de l’opposition »
« Nous souhaitons que ce cadre soit élargi et qu’il soit plus global et que la concertation soit inclusive et concerne l’ensemble des partis politiques ivoiriens c’est-à-dire ceux de l’opposition, ceux qui soutiennent le gouvernement et la société civile. C’est notre position, nous estimons que la prochaine fois que nous rencontrerons le gouvernement, il n y aura ce cadre qui sera mis en place, nous estimons que très rapidement ce cadre doit associer la société civile pour qu’il y ait une véritable concertation », a-t-il conclu.
Fulbert YAO