La Direction des établissements privés et des professions sanitaires (DEPPS), frappe fort dans la région du N’Zi.
Elle a fermé 11 structures et mis en demeure 18 autres, dans le cadre de l’opération ‘’Zéro clinique illégale’’ d’ici 2025.
Ledit bilan a été dressé par l’équipe le 18 octobre 2024, au préfet Gouessé Jules.
« Il faut que les établissements sanitaires privés soient dans la légalité, avec du personnel qualifié, pour pouvoir proposer les meilleurs soins, des soins légaux, des soins de qualité, aux populations dont c’est un droit », a déclaré la directrice des établissements privés et des professions sanitaires, Dr Bitty Marie Josèphe.
Outre ces deux catégories dont les mis en demeure disposent d’un délai d’un mois pour se mettre en règle vis-à-vis de la règlementation, la mission de la DEPPS qui a contrôlé 34 structures pour un objectif de départ de 14 établissements a aussi délivré son satisfecit à cinq cliniques.
Celles ci répondent aux normes que sont la régularité administrative, la conformité du plateau technique, des enseignes et des services proposés par rapport à la fiche technique certifiée et au niveau d’intervention, la qualité et la présence des responsables médico-légaux par rapport aux niveaux d’intervention, le nombre et la qualité des ressources humaines, ainsi que l’état d’hygiène des établissements et des environnements des cliniques.
« Lorsque la décision de fermeture d’une structure est prise, il faudrait que les promoteurs et les acteurs du système de santé privé se conforment à cette décision. Celui qui passe outre cette mesure sera déféré par devant la justice pour répondre de son acte », a mis en garde Dr Bitty Marie Josèphe.
Les établissements fermés immédiatement avaient plusieurs insuffisances, principalement l’absence d’autorisation d’ouverture et d’exploitation, la pratique de soins non-conventionnels et la non-qualification du personnel.
Pour le préfet Gouessé Jules, cette initiative du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, à travers la DEPPS, est ‘’à saluer’’ car permettant aux populations de ‘’bénéficier de soins dans des structures légalement constituées et dispensant des soins en conformité avec la loi’’.
Les équipes de la DEPPS étaient également présentes dans la région de l’Iffou mitoyenne à celle du N’Zi où, du contrôle de 30 établissements sanitaires privés, il ressort que seulement trois sont autorisés et 27 ne le sont pas.
La Côte d’Ivoire compte 3 273 établissements de santé privés desquels, en vue d’assainir le secteur dans le cadre de l’opération ‘’Zéro clinique illégale’’ d’ici 2025, le gouvernement a ordonné la fermeture de 1 022 depuis le 6 décembre 2023.
Fulbert Yao avec Aip