Le financement des nouvelles chaînes de télévision a été au cœur d’une table ronde entre les opérateurs et la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) jeudi à l’hôtel Tiama-Plateau.
L’objectif poursuivi à travers cette table ronde a été d’identifier les défis et de dégager les stratégies de développement susceptibles d’assurer la viabilité et la pérennité des opérateurs.
Le cadre de réflexion a intégré les services audiovisuels privés (A+ Ivoire, Life TV, NCI, 7info, Télénium Côte d’Ivoire, Startimes) et publics (RTI, IDT).
Les participants ont, a cet effet, égrené les difficultés qui assaillent l’environnement actuel de la TNT en Côte d’Ivoire. Ils se plaignent entre autres de ce qu’ils font face à des difficultés financières dans un marché publicitaire audiovisuel estimé à près de 10 milliards de francs CFA. La crise liée au Covid-19 a poussé de nombreux annonceurs à revoir leurs budgets de communication et beaucoup d’événements ont été annulés. Les opérateurs déplorent aussi, le taux de pénétration de la TNT dans les foyers. Pour eux, ils ne se considèrent pas à 100% comme des chaines de la TNT, car obligés d’avoir des accords particuliers avec les opérateurs de bouquets pour être vus.
En termes d’attentes, ces Startups ivoiriennes (services audiovisuels privés surtout) demandent un arrêt du signal analogique et des campagnes fortes et durables pour l’accès aux décodeurs. Elles veulent aussi la mise en place d’une politique de réduction des panneaux publicitaires routiers. Elles plaident pour que la redevance télé soit partagée entre toutes les chaînes.
Fulbert YAO