La Suisse est un petit pays de huit millions d’habitants. Le peuple vote une liste de cinq personnes pour diriger le pays. Chacune gouverne une seule année. A tour de rôle. La ville de Genève fait 100.000 habitants. Une partie de la ville appartient à la France. Seul le post de Douane permet de savoir qu’on traverse une frontière entre deux pays. La vie est chère comme la chaire de phacochère. Le Smig est deux fois celui de la France. Alors, des centaines de milliers de français vivent en France et travaillent à Genève. Il faut les voir dans les trains et campings cars, ça fait pitié. Les Suisses soupçonnent les Français d’être les voleurs des vélos. La propreté est remarquable. Quand tu regardes le fleuve, le Rhône, tu vois le fond. Si ton chien déféqué, tu es obligé de ramasser. Des sachets rouges sont disponibles à chaque coin de rue. Les policiers en civile sont partout, en plus des cameras de surveillance. Les amendes sont très élevées. La discipline est légendaire. Dans les foyers, c’est incroyable, invivable. Monsieur et madame se repartissent les tâches de façon équitable: Cuisine, surveillance des bebés, vaisselle, jardinage, nettoyage, dépenses Ya pas affaire de c’est moi l’homme chez eux. Si tu as problème avec une femme qu’elle te dénonce à la police, tu as perdu d’office. Si tu es noir, cherche un avocat en même temps. Si une Suissesse te gifle, donne l’autre joue. Safroulaye. Nos frères et ivoiriens préfèrent vivre célibataires pour éviter les problèmes. Si en France, les Bétés et Malinkés sont majoritaires, les guérés et yacouba sont les plus nombreux en Suisse. Les Baoulés en 2e position. Les Ivoiriens ne s’aiment pas ici. Ils se dénoncent sans cesse à la police. Alors que c’est la tolérance zéro. La Côte d’Ivoire a l’une des plus belles représentations diplomatiques grâce à Felix Houphouët Boigny. Il y a deux résidences du même modèle entre celle de la Cote d’Ivoire et du Qatar.
Beaucoup d’Africains mentent pour dire qu’ils sont ivoiriens. Leur Tchrou. En photo c’est l’hotel de biya.
Une contribution de Moussa Traoré.
N.B: le titre est de la rédaction