A l’initiative de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), plusieurs responsables des organisations estudiantines et scolaires du pays se sont retrouvés, ce vendredi 30 septembre 20222 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny.
Il s’agira pendant deux jours pour le Sg de la Fesci, Saint Clair Allah et ses pairs, de faire le diagnostic des maux qui minent l’espace estudiantin en vue de faire des propositions concrètes de solution. « Il n’y a pas longtemps, les universités étaient en crise parce que nous avions une grande plateforme de revendications. C’est vrai, nous avons été félicités sur les réseaux sociaux. Il y a ceux qui étaient d’accord, ceux qui ne l’étaient pas ; on nous a traités de manipulés ! Je voulais qu’on fasse de propositions sur ce qu’on a trouvé comme insuffisances. Je voudrais que les débats se tiennent dans le respect ! », a introduit Saint Clair Allah.
Il a dit prendre à témoin la Côte d’Ivoire, car, pour lui, les réseaux sociaux sont entrain de gâter les générations à venir. Malgré cette grisaille, il a affirmé sa foi dans la lutte pour des lendemains meilleurs pour les étudiants. « Mais, nous, nous avons foi à notre capacité, à nos facultés. Nous sommes à la recherche de ce qui est bon pour la communauté estudiantine et scolaire. C’est notre engagement, c’est notre sacerdoce et nous sommes prêts à aller partout pour que ce qui est bon pour l’élève et l’étudiant, nous puissions mouiller le maillot.
Face à cette démarche responsable, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, les a félicités pour cette initiative. « C’est le type de discours, personnellement en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mais également en tant qu’enseignant tout court. C’est le genre de discours que j’aime entendre parce qu’empreint de sincérité et de vérité, empreint surtout de mesure, de pondération. », s’est réjoui.
Il a plaidé pour la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre le ministère et les organisations estudiantines et scolaires. Il en a profité pour prodigué quelques conseils. « Tournez le dos aux grèves intempestives. Privilégiez plutôt le dialogue ! Il faut la population ivoirienne oublie la Fesci ancienne version. Il ne faudrait quand on dit Fesci, on voit la violence. Dieu merci, depuis un moment, il y a eu beaucoup d’évolution. Personne ne dira le contraire. Mais, il reste un peu de chemin à faire. Quand on se parle tout le temps, il n’y a pas de raisons qu’il y ait des crises. », a recommandé Adama Diawara.
Traoré Yacouba Diarra