Le Belge Antoine IDE est le nouveau lauréat du concours international de vulgarisation scientifique Ma Thèse en 180 secondes. Il a brillamment surpassé ses 19 concurrents lors de la grande finale, qui s’est tenue ce jeudi 21 novembre 2024 à la salle Lougah François du palais de la culture d’Abidjan, en présence de plus 1500 spectateurs.
Doctorant à l’Université catholique de Louvain, dans le domaine des sciences agronomiques et de l’ingénierie biologique, Antoine IDE a présenté une thèse sur la « caractérisation de l’huile d’amande de Ricinodendron heudelotii et l’évaluation de son potentiel comme source d’acides linoléniques conjugués »
Sa performance lui a valu le 1er prix, accompagné d’une récompense de 2 millions FCFA (plus de 3 000 euros).
Le 2e prix est revenu à la Togolaise Akoua Okpeh Kotoutou, doctorante en biochimie à l’Université de Lomé. Son sujet portait sur les « actions biochimiques des métabolites secondaires d’un extrait de la plante Ageratum conyzoides Linn. dans le processus de cicatrisation ». Elle a reçu une somme de 1,2 million FCFA (environ 1 800 euros).
La Malgache Sandra Ranaivomanana, de l’Université de Toliara, s’est adjugé le 3e prix. Spécialiste en halieutique et écologie marine, elle a travaillé sur « la dynamique spatio-temporelle des ressources en poissons récifaux dans les petites pêcheries récifales : cas du sud-ouest de Madagascar ». Elle a également remporté 1,2 million FCFA.
Le 4e prix a été attribué à l’Ivoirienne Boga Lydia Noëlle, doctorante en hydrogéologie à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Son sujet de recherche était la « conception de systèmes de mobilisation des ressources en eau pour renforcer la résilience des aménagements agropastoraux durant la saison sèche, dans les zones arides et semi-arides du nord de la Côte d’Ivoire (régions du Poro et du Tchologo) ». Elle a reçu, elle aussi, 1,2 million FCFA.
Cette 10e finale était organisée par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que celui de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire.
Les 20 finalistes provenaient de différents horizons : Belgique, Canada, France, Maroc, Consortium Europe centrale et Suisse, ainsi que 14 candidats de l’AUF issus des finales nationales. Ces derniers représentaient des pays comme le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Liban, Madagascar, Maurice, le Niger, la Roumanie, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la Tunisie.
Fulbert Yao