Grâce au président Alassane Ouattara, plusieurs localités ivoiriennes en milieu rural qu’en milieu urbain ne sont plus plongées dans le noir, la nuit tombée.
Parmi les infrastructures réalisées par le chef de l’Etat, il y a la construction et la mise en service en novembre 2017 du barrage hydroélectrique de Soubré, qui est le plus puissant et le plus grand centre de production électrique sous régional avec une puissance installée de 275 MW. Sont également à mettre à l’actif du président, la Centrale CIPREL IV (111 MW) en décembre 2013, la Centrale Azito (441 MW) – première centrale à cycle combiné de Côte d’Ivoire en juin 2015 et la centrale à cycle combiné CIPREL (353 MW) en décembre 2015. Il y a aussi la construction de plusieurs lignes de transport et postes de transformation, ainsi que de l’électrification rurale. Le tout pour un peu plus de 1 500 milliards de francs CFA, entre 2011 et 2016. Des investissements qui devront se poursuivre jusqu’en 2030.
En plus des infrastructures, sous le leadership du président Alassane Ouattara, le gouvernement ivoirien a lancé respectivement le Programme National d’Électrification Rurale (PRONER) en 2013 et le Programme Électricité Pour Tous (PEPT) en 2014, pour corriger les disparités entre les régions et améliorer le faible taux d’accès à l’électricité en milieu rural et en zones périurbaines.
Le PRONER vise à électrifier toutes les localités ayant au moins 500 habitants et l’ensemble des localités du pays à l’horizon 2025. Le PEPT, quant à lui, vise à apporter une solution à la problématique de l’accès des populations à l’électricité, en favorisant l’accès effectif des ménages. Il leur permet, en effet, de ne payer que 1 000 FCFA au moment de l’abonnement et le solde du coût du branchement-abonnement, d’un montant de 150 000 FCFA, est payé sur dix ans. Grâce à la mise en œuvre de ces deux programmes, pensé par le chef de l’Etat, la cartographie de la couverture d’électrification a été modifiée depuis lors.
Ainsi, le nombre de localités électrifiées est passé d’un taux de couverture de 33 % en 2011 à 94 % à ce jour avec un objectif de 100% à l’horizon 2025. Des zones entières du pays, qui se situaient entre des taux de couverture allant de 0 à 19 % en 2011, ont vu leur taux relevé en plus de dix ans à plus de 80 %. De 2012 à ce jour, environ 4 000 localités ont été électrifiées au plan national, dans le cadre du PRONER. Ces travaux ont fait passer le nombre de localités électrifiées de 2 818 en 2011 à plus de 7 000 à ce jour.
Selon le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, qui s’exprimait le 6 juin dernier à l’occasion de la conférence de presse « Les Rendez-vous du Gouvernement » à Abidjan, le taux d’accès a bondi de 74 % à 97 % et le nombre d’abonnés, qui était de 1,1 million, a atteint un peu plus de 4 millions. La capacité de production, quant à elle, est passée de 1 391 MW à 2 907 MW. En outre, le temps moyen de coupure, qui était de 47h/an en 2011, est tombé à 29h/an en 2023, alors qu’il est de 12h/jour dans certains pays.Avec un prix moyen de 87 FCFA le kWh à la consommation, le pays a le kWh moyen le moins cher de l’UEMOA.
Devant ces progrès, la Banque mondiale est disposée, compte tenu de la clarté, de la pertinence et de la vision du gouvernement, à aller encore plus loin dans l’accompagnement du pays, a assuré le Vice-président Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou-Sangafowa Coulibaly, le lundi 08 juillet 2024 à Abidjan-Plateau.
Plusieurs infrastructures prévues en 2024 et au-delà
Il est prévu la construction de la centrale à cycle combiné d’ATINKOU (390 MW) ; la construction de la centrale hydroélectrique de Singrobo-Ahouaty ; ainsi que l’Aménagement du barrage de Gribo-Popoli dans la région de la Nawa (Soubré) ; Il est aussi prévu le Projet ENERGOS1, qui vise à renforcer et de fiabiliser les réseaux électriques des villes de Bouaké, Abidjan et San Pedro, d’améliorer l’efficacité énergétique de l’éclairage public sur le territoire national ainsi que le système de dispatching national.; le Projet de renforcement du Réseau de Transport et Distribution (PRETD) Pour 2024, il est prévu de construire un poste, 12 km de lignes électriques et 8 départs, et d’électrifier 11 localités dans le District autonome de Yamoussoukro, les régions de la Nawa (Soubré), de San Pédro, du Cavally (Zagné) et du Guémon (Duekoué). Cette même année, il est prévu d’électrifier 600 localités sur toute l’étendue du territoire national. Le Projet de construction de la centrale à biomasse de palmier à huile de 46 MW et des infrastructures de base associées à Ayebo, dans le département d’Aboisso est aussi prévu, de même que les projets de construction de la centrale solaire de Boundiali Phase 2 (43,6 MWc) ; le Projet de Promotion de l’accès, des Réseaux Intelligents et de l’Énergie Solaire (PARIS). En somme, la Côte d’Ivoire, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, a permis aux milieux ruraux et urbains de goûter aux délices de l’électricité et son ambition est aussi de servir la sous-région.
Fulbert Yao