Depuis plus de deux décennies, la Côte d’Ivoire traverse des crises sociopolitiques successives. L’insuffisance de culture démocratique et de non violence ont entrainé le pays dans la tourmente, avec comme point d’orgue une rébellion armée en 2002 qui a scindé le pays en deux.
L’ambiance pré-électorale marquée par la résurgence des conflits intercommunautaires et les discours politiques « guerriers » contribuent à fragiliser davantage le tissu social ivoirien qui renoue progressivement mais difficilement avec la paix.
Dans l’optique de contribuer à l’apaisement du climat social et à la reconstitution du tissu social, le consortium composé des ONG Agir pour la démocratie, la justice et la liberté en côte d’ivoire (ADJL-CI), la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratie en Côte d’Ivoire (COSOPCI) et la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) met en œuvre, avec l’appui technique et financier du programme des nations unies pour le développement (PNUD) et le fonds de consolidation de la paix (PBSO), le projet de « promotion des droits humains pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire », dont l’objectif général est de promouvoir les droits humains (les faire connaître) pour booster la cohésion sociale.
Pour cela, une série de neuf (9) ateliers de formation des acteurs de la société des localités de Grand-Bassam ; San-Pédro ; Jacqueville ; Divo ; Daloa ; Gagnoa ; Man ; Guiglo et Duékoué sont réalisés et en cours de réalisation cela dans l’optique d’avoir un climat apaisé à l’orée des échéances électorales de 2020 et au delà.
Ces ateliers, prétexte d’échange avec les populations, permettent à 360 membres d’organisation de la société civile (femmes ; jeunes ; personnes en situation de handicap ; leaders communautaires) de proposer des plans de prévention et de gestion des conflits intercommunautaires à l’effet d’en faire un outil d’aide à la décision dans l’élaboration des politiques publiques de cohésion sociale.
LIDHO