Côte d’Ivoire Energie veut atténuer l’impact environnemental et social de l’aménagement hydroélectrique de Soubré. Cette entreprise a présenté le vendredi 9 octobre à Soubré un plan de gestion environnementale et sociale d’un coût de plus d’un milliard de Fcfa.
Ce plan de gestion environnementale et sociale selon Balet Dibahi Maxime Olivier, chef du département projet du barrage hydroélectrique de Gribo Popoli, est un ensemble de dispositions nécessaires pour supprimer, réduire ou compenser les conséquences dommageables de cet ouvrage sur l’environnement pendant les phases d’installation, de construction et d’exploitation de cette centrale.
Pour le directeur des grands projets hydroélectriques Dosso Brahima, il s’agit de plus d’un milliard de Fcfa qui a été investi dans le cadre de ce projet.
« Nous procéderons tout à l’heure à la mise à la disposition de la population de la Nawa, de l’administration, des infrastructures et des équipements dont le coût est supérieur à 1,385 milliard de Fcfa. En mettant à disposition des biens communautaires et en renforçant les capacités des structures locales, l’Etat de Côte d’ivoire, à travers CI-Energies, reste fidèle à sa vision première de faire en sorte que le barrage de Soubré devienne un instrument de développement technique de la région de la Nawa », a-t-il indiqué.
L’entreprise a procédé ce jour à l’inauguration du marché de poissons de Soubré, des débarcadères de Kpéhiri, Guéyo, et Gnamagui. Il faut ajouter à cela le marché, le foyer polyvalent et l’école primaire de Gnamagui, la case écologique de la zone de biodiversité et la pose de la première pierre d’un collège de proximité de base 2.
Dans cette veine, elle a installé huit pompes hydrauliques dans les villages impactés, distribué des broyeuses et tricycles pour appuyer les activités génératrices de revenus des populations. Six véhicules, huit motos, deux embarcations, du matériel de navigation et de sécurité ont été octroyés aux structures locales que sont les ministères des Ressources animales et halieutiques, des Eaux et Forêts, la police, la gendarmerie et la direction sud-ouest de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr).
« Nous souhaitons également que la population de la Nawa fasse un bon usage des infrastructures et équipements remis ce jour et espérons qu’ils amélioreront leur quotidien dans la sécurité et la conservation de la biodiversité », a conseillé Dosso Brahima.
Méité Yacouba, correspondant régional