Le démarrage du projet « carte de commerçant » tarde. Les acteurs du secteur s’impatientent de plus en plus. Mais le Directeur général du Commerce intérieur Aimé Koizan se veut rassurant.
C’est la période d’expectative dans le secteur du commerce. La raison. Le projet carte de commerçant, initié par le ministère du Commerce pour créer une base de données des acteurs, tarde et les acteurs du milieu de s’impatienter. Pour tenter de faire bouger les lignes en vue du démarrage effectif du projet, annoncé pour fin juin, la Fédération des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire(Fenacci) a organisé une conférence de presse, le vendredi 29 juin dernier à la mairie d’Adjamé. Son président, Soumahoro Farikou, devant les membres de la fédération, n’a pas manqué de vanter l’importance de ce précieux sésame. « Plus que le gouvernement, le projet de carte professionnelle des commerçants de Côte d’Ivoire tient particulièrement à cœur aux acteurs que nous sommes, dans la mesure où il vient régler de fort belle manière les nombreux problèmes qui minent notre secteur d’activité », affirmait-il. Soucieux de connaître les raisons de ce retard, nous avons joint au téléphone le Directeur général du commerce intérieur Aimé koizan. Le collaborateur du ministre Souleymane Diarrassouba nous a confié que le démarrage effectif du recensement dans le cadre de la carte professionnelle du commerçant est en attente d’une communication en Conseil des ministres.
« C’est une question de programmation en Conseil des ministres », nous a-t-il soufflé. Toutefois, de l’avis du Dg du Commerce intérieur, la mise en œuvre de cette carte professionnelle, qui permettra aux commerçants de sortir de l’informel, est « imminente ». Dans l’ensemble, la Fenacci a toujours affiché son engagement pour la réalisation de ce projet gouvernemental. En témoignent les différentes tribunes mises sur pied par cette fédération pour promouvoir l’usage de ce nouvel outil. « La Fenacci n’a eu de cesse d’encourager la faisabilité de la carte professionnelle des commerçants de Côte d’Ivoire en témoigne les nombreuse tribunes auxquelles nous avons participé », a soutenu, récemment, Soumahoro Farikou.
J.E.K.