L’Association interprofessionnelle des opérateurs de la filière déchet de Côte d’Ivoire, présidée par le Dr Soumahoro Youssouf, va procéder au nettoyage des communes d’Abidjan. Cette opération se fera en deux mois.
Adjamé, Attécoubé, Yopougon… et même Cocody croulent sous le poids des ordures. Des déchets plastiques, solides, liquides. Ce qui ne laisse guère indifférent l’Association interprofessionnelle des opérateurs de la filière déchet de Côte d’Ivoire, présidée par le Dr Soumahoro Youssouf, une association qui regroupe tous les acteurs de la filière déchet de Côte d’Ivoire. Ces opérateurs ont décidé de nettoyer tout le district d’Abidjan en deux mois. Cette vaste opération de nettoyage a démarré hier, dans la commune de Yopougon, avec l’enlèvement des dépôts sauvages d’ordures à la cité Sodeci, sur la route de Dabou. « Depuis quelques mois, nous avons constaté une insalubrité grandissante dans le district d’Abidjan. Pour cela, nous avons décidé de mener une opération intense de grand ménage durant les mois de juillet et août. Et c’est sur recommandation de Mme la ministre Anne Ouloto et de Mme la Dg de l’Anaged que nous démarrons les travaux », a déclaré Dr Soumahoro Youssouf, sur le terrain. Le président des opérateurs de la filière déchet explique que le choix du district et de cet endroit où l’opération débute n’est pas un hasard. « C’est depuis bientôt un an que cet endroit est insalubre. Nous avons tenté de trouver des solutions avec la mairie de Yopougon. Mais, rien n’est fait », a-t-il regretté. En plus de ce site, d’autres endroits identifiés comme insalubres, seront visités par les équipes constituées. On peut citer parmi ces endroits, la Palmeraie à la Riviera, le long de la voie de la Prison civile, et bien d’autres à déterminer par l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged) et le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd). Pour atteindre leur objectif, les opérateurs nationaux de la filière déchet comptent sur une contribution forte des mairies et un comportement exemplaire des populations abidjanaises. Comme ce fut le cas pendant le Sommet Ua-Ue en novembre 2017.
« Nous avons prouvé à plusieurs reprises que nous sommes capables d’arriver à bout des ordures », a rappelé Dr Soumahoro. Mais ces opérateurs demandent à l’Etat de mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour accomplir ce travail avec dévotion.
M.P.K