La poste congolaise est à la croisée des chemins. De 111 bureaux de postes avant 1997, elle compte à ce jour, 41 bureaux de poste actifs pour un chiffre d’affaires de 450 millions FCFA ; Une situation sombre à laquelle, Ludovique MBOSSA, Directrice Générale de la Société des Postes et de l’Épargne du Congo (SOPECO) veut remédier et faire en sorte que cette poste redevienne un maillon fort dans l’échiquier économique congolais
Ce mardi au centre de presse du 27e congrès de l’UPU à Abidjan, la Directrice de la SOPECO a étalé quelques stratégies pour atteindre ces défis.
l’une consiste à la rehabilittation, selon Ludovique MBOSSA, des bureaux de poste à travers le pays.
A ce effet, elle a rappelé que depuis 2015, la politique dictée par le gouvernement congolaise est de réhabiliter les bureaux de poste situées dans les zones reculées, ou certains services publics n’existent quasiment pas.
« Nous avons aussi pour objectif d’étendre le réseau avec le développement de poste de proximité; développer des points relais avec des partenaires. Nous avons déjà commencé cette démarche à travers la mise en place de nouveaux produits qui est le porte-monnaie électronique de la poste mobile qui a pour ambition d’être présent sur tout le territoire », a indiqué Ludovique MBOSSA.
L’autre ambition, est, selon ses dires, de puiser dans le magma d’échanges de l’UPU, « l’expérience, et l’expertise » nécessaire
D’ailleurs , elle a annoncé avoir dejà lancé un partenariat avec les postes de Côte d’Ivoire, du Togo, du Benin, du Gabon et du Niger
« nous allons élaborer un mémorandum d’entente pour que la poste ivoirienne de par l’expérience acquise comme le document.ci, et accompagner la poste dans la mise en place de service. Nous avons aussi noué des attaches avec la poste du Togo. Cette activité est en berne, et il est question ici de pouvoir la redynamiser ; nous avons trouvé intéressante l’expérience de la poste du Togo et aussi du Benin, et nous avons projeter d’avoir ce mémorandum d’entente avec la poste du gabon. Sur le volet logistique, des partenariats sont noués aussi avec la poste du Niger », a-t-elle indiqué.
« Le secteur postal du Congo, est libéralisé depuis 2009, simplement il mérite d’être beaucoup plus appuyé dans sa régulation, c’est aussi pour nous de rencontrer des régulateurs, de comprendre comment ces régulateurs ont assaini le secteur postal de leur pays et profiter de leur expérience, c’est aussi l’occasion de profiter des recommandations des instances de l’UPU et de pouvoir porter ces informations au Congo, restituer auprès du gouvernement les avancés du secteur postal afin le secteur postal soit un maillon fort dans le développement de notre pays », a poursuivi Ludovique MBOSSA
« Nous ambitionnons avec le développement de produits que nous mettons de l’avant, avec l’élaboration de la stratégie digital de la poste, faire en sorte que la poste congolaise soit aussi impactante que beaucoup de services publics au congo », a-t-elle conclu.
Fulbert Yao