La critique est aisée, l’art est difficile, dit-on. Par la théorie critique, nous voulons révéler et mettre en question les présupposés doctrines de pays souverain et l’ingratitude qui fondent les prises de position de l’actuel Premier ministre du Mali, contre ses bienfaiteurs occidentaux ou africains.
Quand on fait appel aux Russes pour les substituer aux occidentaux, où est la souveraineté ? Quand on ne peut pas trouver une alternative nationale à l’approvisionnement énergétique que la Côte d’Ivoire fournit, où est la souveraineté ? Quand on est incapable de reconnaître les bienfaits provenant des autres, comment doit-on être qualifié ?
Alors, notre approche consiste à identifier les rituels ou les pratiques auxquelles il s’ adonne, qui tendent à dépasser la lecture officielle des idéologies souverainistes qu’il soutient, pour permettre de comprendre les conflits d’intérêts qu’il dissimule, dans l’ombre du rejet des Français et le prétexte des supposés mercenaires ou terroristes ivoiriens.
Son but est de susciter l’espoir du peuple malien, à croire en son courage pour mener la lutte d’une révolution libératrice des circonstances de leur asservissement, en espérant par ailleurs recevoir d’eux, la reconnaissance et le soutien nécessaire dans les futures présidentielles.
Entre temps, Franklin Nyamsi qui n’a pas été tendre avec Assimi Goita pour l’avoir jugé d’incompétent à être le futur président, a prophétisé que la libération de l’Afrique viendra du Mali, c’est à croire qu’il cajole le Premier ministre pour acquérir son parrainage en vue de s’en servir, pour assoir un base arrière s’il parvenait à prendre le pouvoir.
Le positionnement recherché par Choguel Maiga dans la conscience collective malienne
Faisant sien de l’héritage du parti de l’ex président dictateur Moussa Traoré dont le nom rappelle la mort aux Maliens en général , pour bâtir son parti politique sur les cendres du MPR (ex parti de Moussa Traoré), interroge notre conscience sur le souvenir qu’il voulait rappeler à ce peuple. Hitler a des adeptes, mais personne ne veut prendre son nom en souvenir, et cette métaphore renvoie au type de personnage que peut cacher Choguel Maiga.
Ce héros des temps calmes, qui ne pesait que 3% de l’électorat avant le coup d’Etat contre Ibrahim Boubacar Keita (IBK), est tout sauf un démocrate, tous ceux qui l’ont critiqué ont fait un tour en prison, Boubeye Maiga (Ex-Premier ministre) en est mort. Depuis, sa pratique consiste à mettre les Maliens progressivement dans une prison sans mur, où personne ne songerait à s’évader, et cela au nom de faux préceptes idéologiques communistes.
ChogelMaiga, depuis qu’il a été nommé Premier ministre dans le gouvernement de la junte, il manœuvre à se percevoir comme un homme particulier de la société malienne, s’arroge le coffre de révolutionnaire de la société, en ayant pris conscience progressivement des besoins de construction d’une personnalité politique sur laquelle les maliens peuvent compter.
Dès lors, c’est au travers des réactions contre tous les partenaires emblématiques du Mali des gouvernements précédemment légitimes, comme ceux d’Alpha Konaré, de ATT (Amadou Toumani Touré), et de IBK, qu’il va surfer sur les lignes de rupture avec les français, ceux à qui les populistes ont fait adosser le dossard du malheur des masses laborieuses francophones africaines.
Les complices de Choguel Maiga dans sa lutte et leurs pratiques
Les appuis de Choguel Maiga constitués de renégats ivoiriens, camerounais, considèrent que chaque sujet social, doit être présenté comme une critique anti-sociale du système capitaliste français. Ensuite toute attaque contre le Mali, doit être qualifiée et réputée venir du bouc émissaire la Côte d’Ivoire, dans le seul but d’accentuer la haine entre les peuples, et de tenir en laisse par ailleurs Assi Goita, qui privilégie le recours à la diplomatie afin de libérer nos soldats, en l’exposant comme le maillon faible aux Maliens.
La présence des soroistes, qui n’entretiennent aucune pensée pieuse pour la Côte d’Ivoire aux côtés du Premier ministre malien, malgré les propos outrageux, tenus par le rebut Franklin Nyamsi en 2021 à l’encontre du chef de la junte , est une indication importante dans l’analyse sur l’issue à donner, si l’on réfère à 1999 au tandem du FPI avec la junte militaire ivoirienne pour aller aux élections de 2000. La suite nous la connaissons.
La complicité dans le marxisme entre ChoguelMaiga et les soroistes
Le Premier ministre malien est un pur produit de la Russie, idéologiquement et philosophiquement pour y avoir étudié, en plus de ses rapprochements actuels avec le régime de Moscou.
Marxistes qu’ils sont, Choguel et ses conspirationnistes soroistes, appliquent cette idéologie en comptant sur un éventuel mécontentement des masses populaires, qui conduirait à la solidarité collective de sorte à pousser à une révolte. Toute chose qu’ils implorent de tous leurs vœux, pour parvenir à prendre le dessus sur l’espace politique malien.
La mayonnaise semble prendre si l’on s’en tient aux récriminations générales des populations maliennes à l’égard de la Côte d’Ivoire, à en croire aux dernières attaques du camp de Kati, les soroistes tournent en dérision le peuple malien, pour tenter de faire croire que la raison serait la détention de nos 49 soldats.
Il résulte de ces assemblages successifs des événements, une étroite ligature de la politisation tendancieuse des relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali, et une division des opinions publiques maliennes sur la question de sécurité du peuple malien, grâce aux sabotages et mensonges répétés de Franklin Nyamsi dont le but est trouver aux soroistes, un asile sous la protection de l’empire russe au Mali.
Les multiples approches des plans soroistes
Signe que la capacité de nuisance de la soroisphere est en gestation, à la recherche de l’asile malien, bénéficier de sa protection pour assoir les fondements de leur base. Dans des récentes vidéo, nous avons constaté Ben Souk et Franklin Nyamsi à Bamako dans un hôtel, faire des déclarations pour nous narguer en qualifiant cette ville de la capitale de l’Afrique des libertés, au mépris de la détention de nos soldats par leurs hôtes geôliers.
Cette assurance dans un pays frontalier montre l’intime complicité des rapports qu’ils entretiennent avec le Premier ministre malien, qui partage réciproquement dans un covoiturage idéologique, la haine contre l’avis de bien d’autres maliens plus lucides, qui peut mettre en mal la cohésion sociale interne, engrener la division entre fils d’un même pays, comme ce que nous avions connue en Côte d’Ivoire sous le régime de Gbagbo.
Les soroistes dont Franklin Nyiamsi, l’incitateur attitré est dans un rôle pour faire croire à un programme de déstabilisation contre le Mali, afin de préparer les conditions d’une révolte grâce à des permanences de propos acerbes contre le régime d’Abidjan.
Le dernier en date, est la rocambolesque histoire d’une attestation de résidence ivoirienne, délivrée en 2018 à un ressortissant malien dont d’ordinaire, la validité ne peut pas excéder 6 mois, autrement dit, elle n’est plus d’aucune utilité pour servir de preuve en 2022, à fortiori, servir de preuve d’identité pour justifier de la complicité d’un Ivoirien dans une attaque terroriste au Mali. Tout criminel a une identité, aucun pays n’est responsable des crimes de son natif, à plus forte raison un résident étranger malien, détenteur d’une attestation de résidence expirée. Raisonnement d’idiot.
Le proxénétisme intellectuel de Franklin Nyamsi
L’isolement, l’abandon, la méchanceté sont des champs de bataille qui ont leurs héros, tels que les soroistes. Des héros obscurs et virtuels sur le terrain des réseaux sociaux comme Franklin Nyamsi, et malheureux sont les pays qui en font leurs défenseurs.
Ce personnage subjectif et ambigu, mène une vie sans paix ni de liberté intérieure, volage subjectivement au gré de ses intérêts, sans emploi depuis un an, il est obligé de faire du proxénétisme intellectuel, comme des marchands d’armes clandestins pour survivre.
Pour cela , il invente des stéréotypes contre la Côte d’Ivoire, la France notamment qui font le bonheur du Premier ministre malien, son protecteur qui en a besoin pour motiver sa fidélité aux abonnés populistes.
ChoguelMaiga est forcément dans un plan de révolte politique, tentant à prouver la faiblesse du chef de la junte, qui est plutôt favorable à une sortie de crise diplomatique dans l’affaire des soldats ivoiriens, pour parvenir à reproduire le contexte de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire qui a opposé Gbagbo à Guei en 2000, en comptant sur l’expertise cynique des soroistes.
Sinon comment comprendre, l’anachronisme dans les approches et faits des deux hommes qui dirigent l’avenir politique et de défense du Mali, entreprendre des actions dissonantes sur un même sujet où, le chef de junte privilégie la médiation, et paradoxalement le Premier ministre cautionne les thèses marxistes populistes à travers les discours enflammés de Franklin Nyamsi et consorts à partir du territoire malien.
Mais que fait l’Etat de Côte d’Ivoire pour que de telles accusations gratuites, diffamatoires, si graves contre lui cesse, pour le bonheur moral du peuple de Côte d’Ivoire respectueux de l’humanité .
Coulibaly Kalilou, opérateur économique