L’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS) suit de près les élections législatives et sénatoriales du 3 septembre. Cette structure placée sous la tutelle du ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, déploie 34 observateurs à Séguela, Méagui et Béoumi pour les législatives et Séguela pour les sénatoriales. Toute cette équipe est dirigée par le patron de l’OSCS, Coulibaly Ibrahima Tiohon, qui en assure la coordination.
Cette observation essentiellement axée sur les questions en lien avec la cohésion sociale, vise à contribuer à l’organisation des élections paisibles concernant ces scrutin qui interviennent avant les élections locales de l’an prochain.
La Mission d’observation électorale (MOE) exercée par l’OSCS est différente de l’observation « classique » qui consiste à déployer dans les bureaux de vote (BV) des observateurs qui y restent de façon permanente jusqu’à la fin du processus.
En effet, l’OSCS déploie les observateurs dans les lieux de vote sur la base d’une répartition préalablement élaborée. Ils sillonnent d’un bureau de vote à un autre afin d’identifier les faits susceptibles de menacer ou qui renforcent la solidarité et la cohésion sociale.
L’observation dans les bureaux vise à préciser le bon déroulement des procédures de vote et de décompte des voix selon les principes établis par la CEI. Les observateurs doivent s’assurer que le vote s’exerce dans l’ordre et dans le calme. En cas d’irrégularités ou d’incidents constatés, tels que les actes d’incivisme, les difficultés d’accès aux BV par les personnes vulnérables, l’ouverture tardive des urnes, la défaillance du matériel électoral etc. Dans ces cas, les observateurs sont tenus d’informer les superviseurs de la zone de déploiement en question dans les plus brefs délais. Ceux-ci transmettront l’information à la coordination centrale de l’OSCS ou doivent attirer l’attention des responsables de la CEI sur les irrégularités, mais s’abstiennent de leur donner des conseils ou des instructions ou encore moins d’aller à l’encontre de leurs décisions.
En cas de violence ou de menaces de violence, les observateurs doivent quitter immédiatement la zone. Ils ne doivent en aucun cas mettre en danger leur vie.
Pour la réalisation de leur tâche, les observateurs disposeront d’un formulaire spécial qui leur permettra de faire le suivi.