La Banque africaine de développement (Bad) organise ce jeudi 6 et le vendredi 7 octobre 2022 à Abidjan, le Forum de la société civile, avec pour thème « Collaborer avec la société civile en vue de la résilience climatique et d’une transition énergétique juste en Afrique».
Malheureusement, pour l’ONG Lumière Synergie pour le Développement (LSD), cet espace qui devait être un espace de dialogue a été rétréci par une approche qu’elle considère «non inclusive et transparente».
Afin donc d’interpeler l’institution et faire des propositions, elle a organisé hier mercredi 5 octobre 2022 un atelier à Abidjan-Plateau. A cette occasion, le responsable de LSD, Aly Sagne a indiqué que plusieurs solutions ont été évoquées. Notamment sur l’engagement des Organisations de la Société Civile et le changement climatique. Sur le premier point, Aly Sagne a fait savoir que la LSD demande « un effort sur la manière d’organiser les forums, pour les rendre plus transparents, plus inclusifs».
Aussi, au dire d’Aly Sagne, l’Ong propose « à la banque d’améliorer l’accès à l’information non seulement à Abidjan, mais au niveau pays, au niveau projet, en organisant plus d’ateliers, de sensibilisations et d’engagements avec les OSC au niveau des pays pour mieux comprendre les projets de la Bad ; pour mieux comprendre les impacts des projets financés par la BAD mais également de construire cette confiance mutuelle qui doit être la base d’un partenariat entre la BAD et les OSC».
Dans le domaine du changement climatique, Aly Sagne, souhaite que l’institution financière de «renforcer le financement des énergies renouvelables et surtout les mini centrales solaires dans les zones rurales pour mieux profiter aux communautés». Aussi, dans le cadre de la transition énergétique, son l’ONG demande au groupe «de ne pas financer de nouveaux projets d’extractions gazières et pétrolières sur le continent, d’exclure le charbon dans son financement comme il l’a fait pour le secteur du nucléaire, mais de faire profiter davantage aux pays l’éolien et des centrales géothermiques», a-t-il conclu.
Fulbert Yao