La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a publié vendredi les perspectives climatiques pour la première saison des pluies allant de mars de juin 2019.
La SODEXAM prévient en effet que sur le littoral, pour les périodes mars-avril-mai 2019, il est très probable que les cumuls pluviométriques soient supérieures à 400 millimètres soit une hausse de 1% par rapport à 2018, tandis que ceux de avril-mai-juin 2019 soient compris entre 600 et 900 millimètres, soit une hausse de 4% par rapport au cumul de l’année 2018.
Au sud-intérieur du pays, la sodexam, indique que pour les périodes mars-avril-mai 2019, le cumul pluviométrique moyen serait compris entre 300 et 500 millimètres soit une hausse de 5% par rapport à 2018. Au cours de la période Avril-mai-juin 2019, il est attendu des cumuls pluviométriques entre 4 00 et 600 millimètres, soit une hausse de 28% par rapport à l’année 2018.
Au centre de la Côte d’Ivoire, le cumul pluviométrique moyen serait compris entre 200 et 450 millimètres pour la période Mars avril-mai et entre 300 et 500 millimètres pour avril-mai-juin 2019 soit une hausse de 10%. Des déficits pluviométriques sont prévus sur le centre-est.
Dans la région du nord, selon la Sodexam, «l’on pourrait s’attendre à des cumuls pluviométriques saisonniers variant entre 150 et 200 mm pour mars-avril-mai 2019 soit une baisse de 30% par rapport à l’année 2018 et jusqu’à 400 millimètres pour avril-mai-juin 2019 soit une hausse de 26% par rapport à 2018.
Tout en faisant remarquer que la saison des pluies débute en moyenne entre le 21 mars et le 20 avril dans le Sud du territoire ivoirien, la SODEXAM, indique pour l’année 2019, la saison des pluies à démarré de façon précoce (avant le 21 mars) dans les localités du centre ouest, centre est, du sud et sur le Littoral. Toutefois des débuts tardifs (au-delà du 20 avril) pourraient être observés dans les régions du Nzi, du Bélier, du Tonkpi et du Haut Sassandra.
Face au risque d’inondation, la sodeam recommande d’éviter entre autres l’occupation anarchique des zones inondables ; mettre en place et opérationnaliser des systèmes intégrés de suivi et d’alerte précoce du risque d’inondation. Curer les caniveaux pour faciliter l’évacuation des eaux de pluies.