Les acteurs du monde agricoles notamment les jeunes et les femmes ont désormais un partenaire de taille dans la production de la culture de la pomme de terre .
Les structures Prodipra-Biofusion et l’Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques (AISA) ont organisé une conférence publique au Plateau à Abidjan. Avec pour objectif de faire l’état des lieux et la promotion de cette culture en Côte d’Ivoire. C’était en présence des autorités publiques, en l’occurrence le Pr Angui Kouassi Tehua Pascal, représentant le parrain de la cérémonie, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et du directeur central de l’Office de la Commercialisation de la Production des Vivrières (OCPV), Adou Gnagne Richard. Selon Jean Claude Blen’dou, co-promoteur de cette conférence, ce sont près de 52 tonnes de pomme de terre qui sont produits par an tandis que la consommation nationale est quant à elle estimée à 56.736 tonnes. Ce dernier a estimé que dans ce contexte mondial marqué par une insécurité alimentaire généralisé, le monde agricole devrait davantage s’y intéresser pour explorer l’énorme potentiel que regorge cette spéculation.
« Nous organisons cette conférence pour montrer au monde agricole que nous pouvons cultiver la pomme de terre en Côte d’Ivoire. Toutes les régions en Côte d’Ivoire, le nord, le sud, l’est, l’ouest et le centre sont favorables à cette culture. En plus de cela nous voulons leur faire connaitre que cette culture est la plus rentable au niveau des cultures vivrières. Avec une rentabilité pour un cycle de 4 à 5 mois estimée entre 7 à 8 millions de FCFA », a-t-il affirmé.
Quant au représentant du ministre, il a soutenu que la redynamisation de ce tubercule en Côte d’Ivoire est prise en compte par l’État.
« le ministère de l’agriculture et du développement rural a mis en place, depuis 2011, une stratégie globale d’actions structurantes avec pour principaux piliers, le Programme national d’investissement agricole (PNIA).
Ce, en vue d’œuvrer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, à l’horizon 2030 », a-t-il noté.
J.E.K