L’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) a procédé mardi 25 juin 2019, en compagnie du partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) au lancement du projet de gestion des inondations et de la sécheresse.
Représentant le ministre des eaux et forets, à l’ouverture de cet atelier qui se tient à Abidjan les 25 et 26 juin, le Colonel Martial Me, directeur de cabinet adjoint a, au nom du ministre, exprimé la satisfaction de la Côte d’Ivoire d’accueillir cet atelier.
L’objectif, a-t-il dit est de renforcer les capacités des agences et des communautés concernées en matière de résilience et d’adaptation aux impacts des changements climatiques (inondations et sécheresse) selon une approche intégrée.
« Comme vous le savez les phénomènes extrêmes sont de plus en plus fréquents du fait du changement climatique. Se faisant, les Etats prennent de plus en plus conscience pour que chacun des pays membres puissent avoir des données viables et disponibles pour prévenir les catastrophes naturelles. Et aussi faire en sorte que les populations qui vivent dans le bassin puissent vivre paisiblement. C ‘est le sens de cet atelier qui s’organise aujourd’hui à Abidjan et nous en sommes honorés », a-t-il déclaré lors de son allocution.
Le directeur exécutif de l’ABV, Dessouassi Yaovi Robert a pour sa part indiqué que le projet « intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et l’alerte rapide pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta »revêt pour l’ABV, une importance capitale en ce sens qu’il vise à développer entre autres, les capacités de gestion coordonnée, tant des institutions nationales et régionales que des communautés, en matière de gestion intégrée à la fois des inondations et des sécheresses. Pour rappel, l’autorité du Bassin de la volta est un organisme de bassin transfrontalier mis en place par l’ensemble des chefs d’Etats des six pays riverains (le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo), afin d’instituer des mesures de gestion durables des ressources en eau transfrontalières dans le bassin.
Jean Eden Kouamé