La première session du Conseil de sous-préfecture de la sous-préfecture de Yamoussoukro s’est ouverte ce mercredi 3 avril 2024, à la salle de réunion de ladite administration.
Selon le sous-préfet Yéo Dohogninnina, les Conseils de sous-préfecture sont des structures que l’Etat met en place pour que les populations puissent contribuer à la planification du développement local. « C’est un cadre de planification des actions à mener sur le territoire de la Sous-préfecture pour le bien-être des populations », a-t-il éclairé.
L’ouverture de cette première session a été l’occasion pour le Secrétaire général 1 de la préfecture Coulibaly Yaya (promu préfet du département de Biankouma, Ndlr) de procéder à l’installation officielle des membres de ce conseil présidé par le sous-préfet. Aussitôt, le Conseil s’est réuni pour l’examen et l’adoption du projet de Plan d’actions et l’adoption du programme des sessions lesquels ont été approuvés à l’unanimité des membres du Conseil.
Plusieurs sujets notamment, la lutte contre l’insécurité avec la collaboration entre population et forces de l’ordre, l’orpaillage clandestin, les lotissements anarchiques et clandestins, la réhabilitation de la voirie, l’éclairage public des voies, le civisme routier et l’installation des feux tricolores à certains carrefours critiques etc. ont longuement attiré l’attention des conseillers composés d’élus, des directeurs régionaux des ministères, des chefs de village et des membres de la société civile.
« Notre objectif est de faire de Yamoussoukro la vitrine de la paix. Les grandes lignes de notre plan d’actions visent à renforcer la cohésion sociale dans nos villages et à lutter contre les conflits éleveurs-agriculteurs. Il y a des mesures de prévention qui existent et que nous voulons améliorer. Nous avons dans ce plan la protection du couvert forestier avec les lotissements clandestins, les feux de brousse, il est question pour nous d’aider les parents à préserver le couvert forestier à Yamoussoukro. Nous allons nous pencher sur les statistiques car sans statistiques nous ne pouvons pas faire de développement », a décliné le sous-préfet Yéo Dohogninnina.
Un autre programme qui lui tient à cœur, la formation des Chefs traditionnels. « Nous parlons de paix, de cohésion sociale. Pour ce faire, il faut que les chefs soient vraiment formés à la gestion des villages. Ils seront donc outillés à l’organisation et à la gestion des villages. Ils n’ont pas de cadre comme les écoles d’administration pour assurer leur formation ; il est donc nécessaire pour nous de créer un cadre pour les former à l’organisation et à la gestion des villages. Cela réduirait les litiges et différends avec les autres membres de la société. », estime-t-il.
Traoré Yacouba Diarra