Bonne nouvelle pour le secteur de la mode et de la beauté en Côte d’Ivoire. le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP) N’guessan Koffi a officiellment lancé ce jeudi à cocody, la troisième phase du projet BEAR (Better Education for Africa’s Rise), dont la Côte d’Ivoire est bénéficiaire sur la période 2023-2027.
Le Ministre N’guessan Koffi a expliqué que projet ciblera spécifiquement le secteur de la mode et de la beauté. Ce choix, selon lui a été motivé par plusieurs facteurs clés mis en lumière lors de la mission de cadrage réalisée dans le pays.
«Ce secteur présente un grand potentiel pour l’emploi, l’inclusion sociale, et l’égalité des sexes. Il se distingue par sa capacité à générer des opportunités sans nécessiter d’investissements importants. De plus, contrairement à d’autres secteurs, celui de la mode et de la beauté n’avait pas encore bénéficié d’un soutien significatif de la part d’autres organismes de financement, malgré une forte demande du marché. Cette décision a également été appuyée par le constat que la mode, incluant la confection de vêtements et d’accessoires, ainsi que la beauté, couvrant la coiffure, l’esthétique et le bien-être, représentent des domaines en pleine croissance, avec un potentiel élevé de création d’emplois », a-t-il indiqué.
N’guessan Koffi a précisé en outre que « ces secteurs sont d’autant plus pertinents dans un contexte économique où, avec un climat d’investissement favorable, la Côte d’Ivoire cherche à diversifier son économie et à promouvoir des secteurs capables de contribuer à sa croissance durable et à l’amélioration de l’employabilité de sa jeunesse. »
Aussi, au dire du ministre, le projet BEAR III pourra appuyer les efforts de son département ministériel «de modernisation des structures de formation, pour un enseignement de qualité conforme aux normes internationales ». Il traduit par ailleurs son ambition de « promouvoir l’employabilité des jeunes, d’encourager l’entrepreneuriat et d’assurer l’adéquation avec les innovations technologiques et les attentes du marché du travail. »
Cette cérémonie, qui marque le début des activités de mise en œuvre du projet s’est deroulée en présence du des Partenaires du projet : la République de Corée et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Fulbert YAO