Sous la présidence de Laurent Gbagbo (2000-2010), les relations entre la Côte d’Ivoire et la France ont été particulièrement marquées par des liens forts et multiples, ce qui contredit l’idée que Gbagbo combattait le colonialisme.
Le président Gbagbo a consolidé cette relation en signant et renouvelant des contrats de concession importants avec des entreprises françaises. Ainsi, la gestion des services essentiels tels que l’eau et l’électricité a été confiée à des sociétés françaises comme la SODECI et la CIE. Le port autonome d’Abidjan a été attribué à Bolloré, la gestion des blocs pétroliers à la frontière ghanéenne a été cédée à Total, et la téléphonie a été confiée à France Télécom. De plus, Gbagbo a fait confiance à Sagem pour la gestion du fichier électoral ivoirien. Durant la crise de 2002, alors que ses forces étaient en difficulté, Gbagbo a sollicité et obtenu le soutien militaire de la France pour contenir l’avancée de la rébellion. Pour pallier la faiblesse de ses troupes, il a également recruté des mercenaires français, dirigés par Dominique Malacrino, ancien soldat de Bob Denard.
En 2004, Gbagbo a utilisé l’avion présidentiel et versé une somme conséquente pour financer la rançon de journalistes français détenus en Syrie. Sa campagne présidentielle de 2010 a bénéficié du soutien financier de Vincent Bolloré et a été orchestrée par le cabinet de communication Euro RSCG dirigé par Stéphane Fouks. Pour les sondages électoraux, Gbagbo a fait appel à la société Sofres. Le president Laurent Gbagbo a également reçu des soutiens notables en France pendant sa campagne présidentielle, notamment de Marine Le Pen, dirigeante de l’extrême droite, et de Jean-Luc Mélenchon, leader de l’extrême gauche. Ses avocats pendant la crise post-électorale étaient Jacques Vergès et Roland Dumas, et à La Haye, il était représenté par Maître Emmanuel Altit. Des conseillers français tels que Jean-François Probst, Bernard Houdin, Jack Lang, Guy Labertit et Frédéric Lafont ont également joué un rôle dans son entourage.
De plus, plusieurs auteurs, dont Leslie Varennes, Guy Labertit, Charles Onana, Théophile Kouamouo et François Mattei, ont publié des ouvrages en faveur de Gbagbo. L’école primaire de son village natal a été nommée en l’honneur d’Henri Emmanuelli, un ancien dirigeant du Parti socialiste français. Ainsi, la période de présidence de Laurent Gbagbo est marquée par une relation étroite avec la France, qui va à l’encontre de l’idée qu’il luttait contre le colonialisme.
En français facile c’est du populisme le parti du président Laurent Gbagbo fait en fessant croire qu’il lutterait contre le colonialisme. De grâce éviter les grins et les agoras car dans ces lieux d’occulte la légitimité est d’accepter d’être endoctriné par le mensonge.
Bonne semaine à tous!
Barakissa Bakayoko, citoyenne ivoirienne
N.B : le surtitre et le titre seront de la rédaction