141 hectares de manioc au profit des femmes issues de 70 villages de la sous-préfecture de Logoualé. Tel est le projet Jeannette Badouel, par ailleurs ex maire de la commune de Logoualé, vient de lancer ce dimanche 22 septembre 2024. L’objectif est de permettre à ces femmes de sortir non seulement de la précarité, mais impulser le développement socio-économique dans le département à travers le manioc.
Selon la secrétaire départementale du RHDP de Logoualé, Mme Badouel, ce projet entre dans le cadre des initiatives gouvernementales (Filets sociaux , FAFCI) et internationaux (PROJET SWEDD) , devant permettre aux femmes de Côte d’Ivoire de bénéficier de financements pour réaliser leurs projets.
Poursuivant, elle fait savoir que le choix du manioc n’est pas fortuit. « Reconnue pour ses richesses agricoles, la Région du Tonkpi est réputée pour sa production du manioc. Cette tubercule très consommée localement et vendue partout en Côte D’IVOIRE et ses environs . Avec le manioc, rien ne se perd. En effet , des feuilles aux racines en passant par la tige, le manioc offre une panoplie de recettes très appréciées des Ivoiriens dans leur grande majorité »., a-t-elle justifié.
Pour que cette spéculations puisse véritablement profiter aux producteurs, la secrétaire départementale à organisé les femmes en associations. 141 associations de femmes ont été formelle constituée à cet effet. Celle-ci feront de la production et la transformation du manioc unecacte de rente dans le District des montagnes. Avec en clou, l’implantation à moyen terme d’une Usine de transformation de manioc en produit fini à Logouale.
«Notre objectif est de créer des emplois massifs pour les femmes et les jeunes ; lutter contre la pauvreté en milieu rural, source de candidatures à la traversée clandestine de la Méditerranée, favoriser l’autonomie des femmes et l’autosuffisance alimentaire des populations locales. Créer une activité de revenus supplémentaire aux Cultures de RENTE, répondre à la demande de plus en plus forte des marchés urbains en manioc et ses dérivés , créer des marchés paysans durables dans nos régions, promouvoir le développement endogène inclusif à travers un modèle d’économie solidaire et sociale. Initialiser des actions de coopération entre les localités », a soutenu Mme Badouel
A.E