C’est ce mercredi 2 avril 2025 que la justice ivoirienne rend son verdict dans l’affaire opposant Valérie Yapo à Tidjane Thiam.
Tôt dans la matinée, l’infoexpress a pu observer un déploiement de la police dans les environs du palais de justice d’Abidjan plateau.
Autour de midi, le président du groupe parlementaire Pdci-Rda, Simon Doho et plusieurs députés dont Aby Raoul et Jacques Ehouo ont été refoulés par la police nationale. Ils se rendaient au Tribunal de première instance du Plateau pour assister à l’audience des référés. Ils étaient accompagnés de plusieurs militants.
Concernant le procès, le verdict sera prononcé le 11 avril 2025.
24 heures avant l’audience des reférés, le groupe parlementaire du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) a appelé mardi soir la justice ivoirienne à faire preuve d’impartialité et de responsabilité dans cette affaire.
Dans une déclaration transmise à l’infoexpress, le président du groupe parlementaire PDCI-RDA à l’Assemblée nationale, Simon Doho a dénoncé une instrumentalisation politique de la justice visant à déstabiliser le parti.
Selon lui, cette procédure judiciaire s’inscrit dans une série de manœuvres visant à entraver la progression de leur leader, Cheick Tidjane Thiam, sur l’échiquier politique national, notamment en vue de l’élection présidentielle à venir.
Au nom du groupe parlementaire, il rappelle que de précédentes tentatives de déstabilisation du parti avaient déjà eu lieu en décembre 2023, lors de la tenue du 8ème congrès extraordinaire du PDCI-RDA.
Ces tentatives, selon sa déclaration, avaient échoué grâce à la mobilisation des militants et au respect des procédures internes du parti.
Face à ce nouveau rebondissement judiciaire, le deputé invite l’opinion nationale et internationale à rester vigilante et à observer de près l’évolution du procès.
Il exhorte également les autorités judiciaires à exercer leurs fonctions en toute indépendance, afin de préserver la paix sociale et de garantir une démocratie véritable en Côte d’Ivoire.
« Le monde entier nous regarde. Que personne ne prenne la responsabilité d’entraver la volonté populaire des Ivoiriens de bâtir une nation démocratique et prospère », souligne Simon Doho.
A noter que La Jpdci a appelé pour sa part Valérie Yapo a retiré sa plainte.
Fulbert Yao (herrwall2007@yahoo.fr)