La hausse des grossesses en milieu scolaire préoccupe le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH).
Dans un communiqué publié ce vendredi 4 juillet, il appelle le gouvernement à travailler en synergie avec les organisations de la société civile et le Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), afin de lutter efficacement contre ce phénomène
Dans un communiqué publié le 26 juin 2025, le CNDHCI a révélé une augmentation de 8,31% des cas de grossesses en milieu scolaire, soit 4 481 cas enregistrés entre septembre 2024 et juin 2025. « Ces grossesses constituent un obstacle majeur à la poursuite de la scolarité des jeunes filles et ont des conséquences sociales, économiques, physiques et psychologiques sur leurs vies », a indiqué l’institution nationale des droits de l’Homme.
Cependant, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a contesté ces chiffres, affirmant constater plutôt « une baisse du phénomène des grossesses en milieu scolaire dans notre pays ».
Face à cette situation, le MIDH invite le gouvernement à collaborer avec les organisations de la société civile œuvrant sur cette problématique, et à faciliter le travail du CNDHCI, conformément aux Principes de Paris régissant les institutions nationales des droits de l’Homme.
L’organisation des droits humains exhorte également l’État à instaurer des mécanismes de collaboration et des actions conjointes impliquant élèves, enseignants, parents, autorités et acteurs de la société civile, en vue de freiner le phénomène des grossesses précoces et de soutenir les jeunes filles victimes.