Ils sont en apprentissage. Des jeunes sont en atelier de formation sur le fact-checking et le monitoring digital de l’environnement électoral de 2020 en Côte d’Ivoire.
Cette assise a lieu au siège de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (Cerao) aux II Plateaux-Cocody et se tient du 31 août au 1er septembre. A cet effet, le coordonnateur du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (Foscao), Drissa Soulama, a décrié les formations qui foisonnent sur les réseaux sociaux et appelle à les vérifier avant publication. « Aujourd’hui, il existe des spécialistes de la désinformation qui tentent de semer le trouble au sein de la population en véhiculant des rumeurs non vérifiées. Votre rôle en tant qu’activistes, c’est de vérifier toutes ces informations et d’être capable d’identifier le vrai ou le juste», a-t-il déclaré.
En effet, a-t-il déclaré « il n’est pas rare de voir attribuer des images ou des vidéos et même des déclarations à des personnes alors que cela n’est pas vrai. Quand on reçoit une information ou une vidéo sur les réseaux sociaux, le premier réflexe est de la partager ». En le faisant, a averti Drissa Soulama on peut être reconnu coupable de diffusion de fausses informations. Il a par ailleurs mis en garde les uns et les autres sur la ventilation de fausses nouvelles. « Nous sommes dans le processus électoral donc la diffusion d’informations non fiables peut créer des troubles sociaux », a-t-il annoncé.
Pour la Secrétaire générale adjointe de l’Ong Amazone du Web, Sophie Ouattara, il est important de s’assurer de la véracité des informations avant de les diffuser surtout que « nous sommes dans une période sensible ».
M.P.K