L’ambition présidentielle de Guillaume Soro, s’est assombrie depuis le lundi 23 décembre 2019.
Le mandat d’arrêt international lancé contre lui par le procureur, Richard Adou, pour tentative contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national, recel de détournement de deniers publics et pour blanchiment de capitaux, est venu bouleverser sa conviction d’être à la tête de l’exécutif.
Pourtant celui qui fut un acteur majeur de la vie politique ivoirienne, un ami politique d’Alassane Ouattara, aurait pu éviter ce scenario, s’il avait décidé de rester sagement au RHDP. Malheureusement pour un agenda caché, Soro s’est tiré une balle dans le pied.
Guillaume Soro s’est fait politiquement Hara Kiri, car à la vérité, il a emprunté le chemin de la perdition politique. Il a suivi aveuglement le chemin de ses courtisans du Raci et autres mouvements qui ne font que du bruit sur les réseaux sociaux.
Pour une personnalité de sa trempe, qui a exercé le pouvoir au plus haut niveau de l’Etat ivoirien ( Premier Ministre, Président de l’Assemblée nationale), il aurait pu avoir le nez creux.
Le chemin qu’il emprunte actuellement est suicidaire. C’est d’ailleurs pourquoi son père Alassane Ouattara continue de l’appeler à la raison. Et Soro gagnerait à accepter la main tendue.
Fulbert YAO