Le décès d’Aboudramane Sangaré a ouvert une autre crise à la tête du Front populaire ivoirien (FPI). Dans un document dont l’authenticité reste à être prouvé et daté du 16 novembre 2018, l’ancien président Laurent Gbagbo déclare vouloir mettre fin à l’intérim à la tête du parti et assumer pleinement la direction.
« Après des séances de travail avec le président du comité de contrôle, le camarade Hubert Oulaye et le secrétaire général, le camarade Assoa Adou et dans un souci de rassemblement et de repositionnement du parti, j’ai pris les décisions suivantes : « il n’y a plus d’intérim, j’assume pleinement la direction du parti.
Conformément à nos réunions, je déciderai des réunions des instances statutaires, qu’il reviendra aux vice-présidents, dans le respect de l’ordre hiérarchique, de présider. La mise en oeuvre des décisions, la gestion et l’administration du parti au quotidien, continueront d’être assurées par le secrétaire général du parti, le camarade Assoa Adou, avec lequel je suis en rapport constant », selon des propos attribués à M. Gbagbo, dans un communiqué signé du secrétaire général Assoa Adou.
Il a invité « tous les responsables du FPI, à accomplir avec diligence les tâches qui leur ont été confiées à l’issue du 4e congrès et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’aboutissement heureux du combat » du parti.
Pour rappel, Aboudrahamane Sangaré, 72 ans, est décédé le 03 novembre des suites de maladie. Il faisait partie de l’aile dur du FPI et indiquait assurer l’intérim de Laurent Gbagbo actuellement détenu à La Haye.
Cette décision si elle est confirmée, vient mettre au grand jour, les divergences entre Simone et son époux ou disons entre Simone Gbagbo et Nadi Bamba qui tirerait les ficelles depuis l’Europe, selon des observateurs avertis.
Fulbert YAO