Le Traité d’amitié entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso porte des fruits. Les deux pays ont décidé de venir en aide aux jeunes ivoiriens (18 à 35 ans) et burkinabè désireux de s’investir dans l’entrepreneuriat. Basé sur l’appel à projet du Fonds d’amitié et de coopération Ivoiro Burkinabè pour l’insertion des jeunes (Facibij), la partie ivoirienne de ce projet d’appui a été lancée, hier, à la salle de conférence du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique, au Plateau.
Une belle occasion pour le ministre Sidi Touré, de révéler les actions des autorités ivoiriennes et burkinabè pour venir à bout du chômage des jeunes. «(…) La facilitation de l’entrepreneuriat jeune est une orientation stratégique majeure de la réponse de nos gouvernements à la problématique de l’emploi et de l’insertion des jeunes», a-t-il dit.
Rappelant que la 6e Conférence du TAC tenue en juillet 2017 a permis de signer 11 accords parmi lesquels l’on compte la promotion de la jeunesse et de la femme. Qui a permis de créer un fonds, ayant pour dotation initiale 100 millions de F Cfa (en Côte d’Ivoire), pour le financement des activités génératrices de revenus et micro entreprises des jeunes, désireux de s’installer à leur propre compte. Toutefois ajoutera-t-il, il est question que la partie burkinabè mobilise le même montant (100 millions F Cfa) pour avoir une dotation complète de 200 millions F Cfa pour le projet.
Annonçant que les secteurs prioritaires du Facibij privilégient l’agro pastoral, le commerce transfrontalier des produits locaux, l’artisanat et les services, Sidi Touré a fait savoir que les jeunes des deux pays peuvent se rendre sur le site de l’Agence emploi jeune pour postuler maintenant (depuis hier). Il a en sus fait savoir que les jeunes sélectionnés recevront leurs chèques lors du prochain sommet du Tac. Pour l’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Zongo Mahamadou, l’emploi des jeunes constitue un levier de sécurité, de paix donc gage de développement durable. Et le Fonds constitue une réponse structurante à cette question d’emploi.
M.P.K