L’écosystème des médias en Côte d’Ivoire vient de s’enrichir d’une nouvelle Organisation, dénommée «ONG Confrères journalistes », qui regroupe plus de 300 journalistes et professionnels des medias.
Pour l’Assemblée générale constitutive qui s’est tenue les 6 et 7 février 2021, plus d’une soixantaine de journalistes ont fait le déplacement à Tiassalé, une commune carrefour située à 125km d’Abidjan et dirigée par le maire-journaliste, Assalé Tiémoko Antoine.
Ces derniers ont épluché le règlement intérieur et les statuts de l’Ong, avant de plébisciter Moussa Traoré dit Mt pour un mandat de 3 ans. Il sera entouré d’une équipe de 6 à 15 personnes pour conduire les activités et projets.
Alors. Faut-il avoir peur de ce nouveau bébé ? On le sait, les organisations se créent sans arrêt dans le secteur des médias en Côte d’Ivoire. Parfois après des dissidences. Mais dans le cadre de la création de « l’ONG confrères journalistes», il n y a pas lieu de craindre. L’ONG n’a ni pour rôle de se substituer à une organisation professionnelle de journalistes ou de la combattre.
Ceux, qui font part de leur inquiétude ont tort. ils tentent juste de salir la réputation de la structure. Cette ONG regroupant des journalistes et des professionnels des médias, est un plus pour eux et ils doivent donc épouser l’idée des initiateurs.
D’ailleurs le président Moussa Touré tient à rassurer que l’ONG Confrères journalistes n’est une OPM, ni une organisation ouverte à tout le monde. Son action est limitée à ses membres qui cotisent et elle continuera d’aider ceux d’entre les journalistes et les professionnels des médias qui ont des difficultés (maladie, décès)
Fulbert YAO
Tout contrevenant s’expose à des poursuites.