Ne dit-on pas qu’il n’y a de richesse que d’hommes ? C’est dans cet esprit que l’UFR des Sciences Médicales de l’Université Félix Houphouët-Boigny a décidé d’honorer et de valoriser ses ressources humaines.
À cet effet, elle a organisé, le mardi 21 janvier 2025, la première édition de la Journée de célébration du mérite et de la reconnaissance, à l’amphithéâtre 6 de son département.
Lors de cette cérémonie, 78 membres du personnel administratif et technique, ainsi que le meilleur étudiant, les présidents et professeurs d’écurie, ont été distingués.
Dans le même élan, des hommages appuyés ont été rendus aux doyens honoraires et aux doyens retraités, dont les actions et les œuvres continuent d’inspirer l’équipe dirigeante actuelle.
La Direction de l’Université Félix Houphouët-Boigny a également été mise à l’honneur, à travers son président et son vice-président. Enfin, le ministre de tutelle, le professeur Adama Diawara, a également été célébré.
Par ailleurs, 33 nouveaux agrégés du CAMES, issus du dernier concours d’agrégation tenu à Conakry en Guinée, du 4 au 12 novembre 2024, ont été récompensés pour leur réussite exceptionnelle.
Dans son discours, Arsène Kobea, Directeur de cabinet, a, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, félicité le président de l’Université pour la qualité des résultats obtenus année après année par les différentes UFR lors des concours académiques et professionnels.
Il a également salué la directrice de l’UFR des Sciences Médicales pour sa « clairvoyance et son esprit d’initiative », qui ont permis l’organisation de cet événement. Selon lui, cette journée est « non seulement une vitrine de l’excellence, mais aussi un incubateur d’émulation pour les générations futures en quête de modèles inspirants ».
Le Directeur de cabinet a ensuite félicité les nouveaux agrégés, qui ont su porter haut le flambeau ivoirien lors du concours d’agrégation du CAMES à Conakry. Pour lui, leurs performances « participent éloquemment à la visibilité » de l’enseignement supérieur ivoirien sur la scène sous-régionale et internationale.
« Je tiens à réaffirmer mon engagement à continuer de soutenir, aux côtés de votre directrice, votre UFR, par mes conseils et mon appui technique. Votre UFR est l’un des fleurons de notre université, et je ne ménagerai aucun effort pour favoriser son épanouissement, car elle joue un rôle clé dans la formation médicale en Côte d’Ivoire et dans la sous-région », a-t-il déclaré.
S’adressant à l’ensemble des acteurs présents, il les a exhortés à persévérer dans la quête de l’excellence et à demeurer un modèle d’engagement et de réussite : « Vous devez toujours avoir le souci du travail bien fait, avec la volonté forte de contribuer à la vitalité de notre université », a-t-il conseillé.
Avant de conclure, il a rappelé les actions entreprises par le gouvernement en matière de formation médicale. Selon lui, il est prévu de déconcentrer les UFR des Sciences de la Santé dans toutes les universités qui seront créées, afin d’augmenter le nombre de médecins et répondre aux besoins croissants liés à l’évolution démographique à l’horizon 2030.
Pour sa part, le professeur Ballo Zié, président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, a remercié la directrice de l’UFR pour sa vision et son dynamisme, ainsi que pour cette initiative qui s’inscrit dans la stratégie de l’université.
Il a encouragé l’ensemble des doyens présents à faire de l’excellence le leitmotiv de chaque UFR : « Je souhaite que cette initiative soit pérenne et qu’elle inspire », a-t-il affirmé.
Enfin, le président a exprimé sa gratitude au ministre Adama Diawara pour les nombreuses réformes initiées, visant à positionner le système d’enseignement supérieur ivoirien comme une référence, et pour l’appui constant apporté à l’Université Félix Houphouët-Boigny.
De son côté, le professeur Kouassi M’Bengue, directrice de l’UFR des Sciences Médicales, a félicité les lauréats pour leurs efforts et les a remerciés pour leurs services rendus. Elle a formulé le vœu de voir cette journée instituée de manière permanente.
Fulbert Yao