Les négationnistes ne veulent pas accepter l’idée des hommages rendus au Président de la République par les populations des différentes régions de la Nation.
Arguments principaux avancés : « C’est son devoir de réaliser toutes ces infrastructures. C’est un rôle régalien pour un chef d’Etat de construire des routes, des ponts et autres… On n’a pas besoin de le féliciter à travers des cérémonies d’hommage ».
Bien dit. Sauf que ceux-ci feignent d’ignorer plusieurs faits de code de vie de société ainsi que l’histoire de la politique ivoirienne. D’abord, Alassane Ouattara n’est pas le premier président de la République de Côte d’Ivoire. Le premier président de la République de Côte d’Ivoire, Félix Houphouet-Boigny, il est de notoriété publique qu’il a fait une part remarquable dans la construction du pays. Après s’en est suivi, trois autres chefs d’Etat, Henri Konan Bédié, Guéi Robert et Laurent Gbagbo. Cumulant 18 ans de gestion du pays, à eux trois.
Quand Alassane Ouattara, en 13 années de pouvoir a œuvré pour le développement de la Côte d’Ivoire plus que les trois réunis n’ont réussi à le faire. En 18 ans de pouvoir, aucun de ces anciens présidents n’a réussi à ajouter une seule université à celle construite par Houphouët-Boigny. Aucun pont. Aucune infrastructure routière d’envergure réalisée à part la côtière de Bédié qui n’a pas résisté sur 5 années. En 13 ans de pouvoir, le nombre d’universités multiplié par 10, le nombre d’infrastructures routières de qualité assez remarquable. L’accès à l’eau potable. L’accès aux centres de santé… Tout bouge dans le bon sens. Les Ivoiriens ont donc raison de faire le comparatif et saluer leur président. C’est un devoir de reconnaissance et de savoir vivre.
A y ajouter, le bon code de vie en société. En réalité, dans la vie en société, c’est un devoir plus que régalien, voire divin pour un père d’encadrer, nourrir, sécuriser et financer les études d’un fils. Mais, dans l’ordre normal de la vie en société, l’on applaudit et accepte la démarche des enfants qui, une fois bien placée dans la société, retournent témoigner toute leur reconnaissance à leurs parents en leur offrant parfois une maison, un véhicule, un anniversaire géant… juste pour manifester leur reconnaissance au parent qui a su prendre soin de lui.
Ce que font donc les populations en organisant des cérémonies d’hommage et de reconnaissance au président de la République pour ses grandes réalisations dans leurs régions, n’a rien de contre-nature. C’est juste un devoir de reconnaissance et dans la vie, ça paie.
Sam Wakouboué