La présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Namizata Sangaré, était face aux sénateurs le mercredi 04 aout dans le cadre d’une séance d’information parlementaire sur la situation des droits de l’homme dans certaines parties du territoire.
Elle a notamment éclairé la lanterne des sénateurs sur la situation des enfants talibés et enfants mendiants, le concept « Besséton », les violences basées sur le Genre : les cas de viol et de mariage forcé et l’enrôlement de jeunes dans la région du Bounkani, par les réseaux de groupes criminels organisés ou des groupuscules djihadistes, selon une étude du Bureau de Timbuktu Institute.
Après avoir décrit des faits peu reluisants, elle a sollicité le Sénat, les autorités administratives et coutumières, les cadres, les élus locaux, les leaders communautaires, les guides religieux, en vue de lutter efficacement contre ces phénomènes, par la sensibilisation des jeunes, des familles et des communautés sur les dangers de l’extrémisme violent.
« Que les Parlementaires se déploient auprès des populations pour aller écouter pourquoi ces faits perdurent malgré toutes les actions qui sont posées par le gouvernement. », a-t-elle vivement recommandé. Toutes les actions du Cndh, a précisé Namizata Sangaré, appuient celles du gouvernement. « Quand nous sommes interpellés par des faits qui, pour nous, aussi graves, d’abord c’est l’autorité compétente gouvernementale qui est informée. On reçoit régulièrement des réponses de certains ministres qui apprécient nos recommandations et nous sentons par des actes que toutes les recommandations que nous faisons au gouvernement sont mises en œuvre. », a-t-elle déclaré, devant la presse, à l’issue de la séance d’information.
De son avis et pour le respect des droits de l’homme, il appartient à chacun de retrousser ses manches pour aider le gouvernement à faire son travail.
Traoré Yacouba Diarra