Les Houphoeutistes de l’Indenié-Djuablin sont en ordre de bataille à neuf mois de la présidentielle 2025. Konin Kabran, deuxième vice-président du Conseil régional, affiche sa confiance quant à l’adhésion massive des populations. Selon lui, la mobilisation observée à Abengourou, Agnibilékrou et Bettié témoigne de l’attachement des militants au chef de l’État. Dans cet entretien, il revient sur les enjeux de cette tournée et les défis à relever pour le développement de la région.
Aujourd’hui marque l’apothéose de la tournée de remobilisation dans l’Indénié-Djuablin, débutée à Abengourou et Agnibilékrou. Que peut-on retenir de cette tournée dans ces trois villes ?
Tout d’abord, il est important de remercier et de féliciter nos premiers responsables. Je veux parler du coordinateur principal, le ministre Siandou Fofana. Je tiens également à remercier le ministre Léon Adom, ainsi que le ministre N’Guessan Koffi, qui ont pris l’initiative de cette remobilisation des militants. C’est un prétexte, mais la réalité, c’est de lancer un appel au président de la République afin qu’il soit notre candidat pour l’élection du 25 octobre 2025.
Concernant le bilan, vous avez pu le constater par vous-même. À Abengourou, le chef-lieu de région, la mobilisation était exceptionnelle dès le lancement. Nous avons d’ailleurs dû limiter le nombre de militants présents, car un rassemblement de cette ampleur a un coût. Chaque département devait envoyer un nombre précis de militants. Mais si nous avions laissé libre participation, toute la ville aurait été envahie par nos partisans. Ensuite, l’étape d’Agnibilékrou a également été marquée par une forte mobilisation des militants. Aujourd’hui, nous sommes à Bettié pour l’apothéose, et la ferveur populaire est encore au rendez-vous. Cette mobilisation témoigne de l’amour profond des militants et des Ivoiriens pour le président Alassane Ouattara. Et cet amour n’est pas feint : il est sincère. Voyez-vous tout ce que le président a fait pour notre région ? Certes, il reste encore beaucoup à accomplir, mais il ne faut pas oublier que la Côte d’Ivoire tout entière a besoin de développement. Nous avons reçu notre part, et nous voulons lui témoigner notre gratitude à travers cette mobilisation. Nous lui demandons de poursuivre son œuvre. Nous prions Dieu pour qu’il lui accorde la force nécessaire, car il possède la vision, l’intelligence et la capacité de conduire ce pays vers un avenir encore meilleur. Nous ne voulons pas le voir partir. Notre principale préoccupation aujourd’hui est de savoir ce que deviendra la Côte d’Ivoire après Ouattara. Mais pour l’instant, nous prions pour qu’il continue à diriger ce pays comme il l’a fait jusqu’à présent.
Peut-on dire que l’Indénié-Djuablin est prête à soutenir la candidature du président ? Les cadres et militants de la région sont-ils mobilisés ?
C’est une évidence. Tous les cadres sont engagés. Les militants et nos parents aussi. Il est vrai que notre zone est parfois perçue comme difficile, mais nos populations savent faire la part des choses. Elles mesurent bien la différence entre la Côte d’Ivoire d’avant Alassane Ouattara et celle d’aujourd’hui. Nous avons la chance de voyager et de voir l’image que notre pays renvoie à l’extérieur. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est respectée, enviée même. Certains s’emploient à nous déstabiliser, mais nous savons que c’est par jalousie. Notre pays avance et se transforme, et cela suscite des réactions. Vu tout ce qui se fait, tout ce qu’on voit. On est fier d’être ivoirien aujourd’hui. En tout cas, je peux vous assurer qu’en 2025, nous allons avoir au moins 60% de nos populations, nos militants pour Ouattara.
Le ministre Siandou Fofana a insisté sur l’importance de l’union et de la solidarité entre les cadres. Selon vous, cet appel est-il suivi d’effets sur le terrain ?
Oui, c’est une réalité. Il n’existe pas de divisions entre nous. Les choses se passent très bien entre nous. Beaucoup de respect pour les uns envers les autres. Et je pense qu’à ce niveau-là, c’est un appel qu’il a lancé. C’est toujours bon de lancer l’appel à l’union. Parce qu’unis, nous allons aller loin.
Nous nous mobilisons autour du ministre Fofana, du ministre Léon Adom et du ministre N’Guessan Koffi pour faire avancer notre région. Nous avons certes des doléances, notamment la route Bettié-Abengourou-Aboisso, qui est aujourd’hui la priorité de nos parents. Dès que les travaux débuteront, l’engouement sera encore plus grand. Nos populations n’attendent que cela. Nous savons que le président Ouattara est un homme de parole. Cette route est un engagement personnel de sa part. Certes, la conjoncture économique complique les choses, mais nous avons confiance en lui: il tiendra sa promesse.
Maintenant que le peuple a validé la candidature du président Ouattara, quelles seront les prochaines actions des cadres dans la région ?
Nous sommes déjà sur le terrain. Après avoir parcouru les trois grands départements, notre prochaine étape sera d’organiser des rencontres dans les chefs-lieux de sous-préfecture.
En tant que secrétaires départementaux, nous travaillons déjà en ce sens. Nous proposerons cette stratégie à nos responsables, au coordinateur principal et aux autres cadres du parti. Tout le monde ne peut pas se déplacer jusqu’aux grandes villes, c’est pourquoi il est essentiel d’aller au plus près des populations. Soyez rassurés : le train est en marche et rien ne l’arrêtera. Merci.
Entretien réalisé par Fulbert Yao à Bettié