C’est fait. La rentrée solennelle de l’Association MEDIAS ET CITOYENNETE, a fait carton plein. Elle a eu lieu jeudi à Abidjan, en présence de personnalités de premier plan du milieu de la communication et de la société civile.
Dans son discours de lancement, le président du bureau exécutif de Medias et citoyenneté, Eugène Kadet a situé les enjeux de la création de cette nouvelle plateforme.
Il a indiqué en effet que cette association a pour ambition d’être cette passerelle entre les médias et les citoyens, pour réduire l’énorme fossé et faire progressivement tomber ce mur d’incompréhensions et de méconnaissance réciproque.
L’objectif est, in fine, a- t il souligné « de faire des citoyens de véritables vecteurs d’informations, de recréer les réflexes de la confiance, et par ricochet du retour à la bonne santé économique des médias, condition sine qua non de la véritable liberté et de l’indépendance des médias. »,
Eugène Kadet a aussi déclaré que
« MEDIAS ET CITOYENNETE se veut une plateforme engagée, un instrument de prédilection pour Forger une conscience citoyenne par l’information. »
L’association vise également à faire observer, principalement par les professionnels des médias, les processus démocratiques de décisions et de choix citoyens. Mais aussi de « créer le débat, nourrir la réflexion sur les problématiques des métiers de la communication dans leurs rapports avec les populations. »
Elle œuvre, entre autres, à la promotion des concepts de journalisme et de citoyenneté, à l’implication des médias dans l’édification de la démocratie et de l’état de droit, à l’aide à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités des entreprises de presse, à la promotion du genre dans les médias et dans la société, à la valorisation de l’excellence journalistique, en harmonie avec les exigences éthiques et déontologiques.
Cette cérémonie a été marquée par une conférence inaugurale et trois panels. La conférence inaugurale a été prononcée par Alfred Dan Moussa, directeur général de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), sur le thème « Impact des influenceurs web sur les contenus audiovisuels et sur le public en Côte d’Ivoire».
Sur ce thème Eugène Kadet a estimé qu’il est « temps d’analyser, tous ensemble, le phénomène du triple point de vue des enjeux économiques, de l’impact social et des mutations qui en découlent. »
Trois panels ont meublé la cérémonie, le premier a eu pour thème « Quel régulateur pour les contenus audiovisuels des influenceurs ». Il a été animé par René Bourgoin, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Koné Samba, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Mme Konan Élisabeth Anne Épiphanie épouse Yéboua, substitut du procureur de la République au parquet près le tribunal de première instance.
Le deuxième panel était l’affaire de Fabrice Sawegnon, directeur général de Life TV, Dembélé Fousseni, directeur général de la RTI et Jean-Philippe Kaboré, directeur général de 7 Info TV. Il a porté sur « Accroître l’audience et la rentabilité de sa chaîne : quelle contribution des influenceurs web dans l’espace audiovisuel ivoirien ».
Enfin, le dernier panel a porté sur le thème « Média et éducation : quel rôle pour les influenceurs web dans l’éducation des masses ? » et était l’affaire de Juste Crépin Gondo, influenceur, Valentin Zahui, sociologue, et Marius Comoé, président du Conseil national des organisations de consommateurs.
Fulbert Yao