Après avoir accompli son devoir citoyen à Koumassi Campement, le ministre-gouverneur Cissé Bacongo a donné ses impressions sur la mobilisation observée dans son centre de vote et son état d’esprit à l’issue de la campagne des élections législatives de 2025.
Monsieur le ministre, vous venez de voter. Quelles sont vos impressions ?
J’ai voté comme tout citoyen ivoirien est censé le faire aujourd’hui. Nous sommes tous appelés à voter les représentants de la Nation. Aujourd’hui, je suis donc venu accomplir ce devoir citoyen et je suis très fier de l’avoir fait.
C’est le premier pas, en tout cas en ce qui me concerne, que je devais poser pour accompagner le président de la République dans la mise en œuvre de son programme de gouvernement. Que dis-je, dans la mise en œuvre de sa vision pour une Nation grande, une Côte d’Ivoire grande.
Parce que l’avoir élu président était une chose, mais lui permettre d’avoir les moyens humains qu’il faut pour continuer à faire le travail qu’il fait à la tête de notre pays en était une autre. Donc je viens d’accomplir mon devoir et j’espère — en tout cas c’est un souhait — que tous les Ivoiriens et toutes les Ivoiriennes épris de justice, de paix, de liberté et surtout de solidarité et de fraternité, iront faire exactement le même acte que je viens de poser, à savoir aller voter.
Qu’on soit d’accord avec le président ou pas, on va voter quand même. Pour ceux qu’on croit capables de faire mieux que le président, qu’on soit d’accord ou pas d’accord, il faut aller voter. C’est un acte citoyen.

Concernant l’ambiance et la mobilisation : par rapport à la présidentielle où vous aviez une grande foule, ce n’est pas le cas actuellement. N’êtes-vous pas un peu triste de voir qu’il n’y a pas assez de monde ?
Je ne suis pas du tout triste, puisque vous savez très bien que nous sommes un matin de pluie. La pluie a retardé les uns et les autres dans leurs déplacements. Nous espérons, nous souhaitons et nous sommes même sûrs que, dans les heures qui suivent, les lieux de vote et les bureaux de vote seront pris d’assaut.
Et ce sera tant mieux parce qu’en tout cas, ici à Koumassi, nous avons demandé à nos militantes, à nos militants, à l’ensemble des Ivoiriens et des Ivoiriennes de se mobiliser massivement, pour confirmer le taux de participation que le président de la République a obtenu à la présidentielle, pourquoi pas même le dépasser, de sorte que tous les Ivoiriens et toutes les Ivoiriennes se sentent impliqués dans le choix des représentants de la Nation.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je suis très confiant. Je l’ai dit pendant la campagne : il n’y a pas de petite élection, il n’y a pas de petit candidat. Nous respectons tous les candidats qui étaient en lice, à commencer ici, tout comme l’ensemble des candidats sur le territoire national. En tant que RHDP, nous les respectons tous. C’est pour cette raison que nous avons pris toutes les dispositions. Nous n’avons lésiné sur aucun moyen pour mener une campagne digne de ce nom, afin que les Ivoiriens et les Ivoiriennes choisissent, en leur âme et conscience, entre les candidats présentés par le RHDP et ceux présentés par d’autres partis ou par des indépendants.
Merci.
Propos recueillis par Fulbert Yao








































































