L’édition 2024 du Marché des Arts et du Spectacle Africain (MASA) a ouvert ses portes le 13 avril dernier, offrant une plateforme d’exposition et de vente pour une diversité d’artisans venant de tout le continent africain, y compris du Ghana, du Sénégal, du Burkina Faso, du Rwanda ainsi que des artisans locaux ivoiriens et de la diaspora.
Cette vitrine met en lumière un éventail impressionnant de talents, allant de la maroquinerie aux sculptures, en passant par les tissus, les créations personnelles et l’ébénisterie.
Cependant, malgré la richesse artistique exposée, les prix de certains articles présentés hormis quelques parures, oscillent entre 10 000 et 50 000 FCFA, ce qui peut sembler abordable pour certains adultes, mais s’avère prohibitif pour la plupart des jeunes visiteurs, qui représentent plus de 60% de l’affluence au MASA.
Cette réalité souligne les défis auxquels sont confrontés les jeunes élèves, débrouillards, étudiants, à se procurer ces produits artistiques de qualité.
En outre, une autre barrière se dresse pour les visiteurs : certains commerçants refusent catégoriquement les paiements par mobile money, exigeant uniquement des espèces sonnantes et trébuchantes.
Cette restriction limite encore davantage l’accessibilité des jeunes et de ceux qui dépendent des services financiers mobiles pour leurs transactions.
Ainsi, malgré les opportunités lucratives offertes par le MASA, il reste clair que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour rendre cet événement plus inclusif et accessible à tous les segments de la société, en particulier les jeunes et ceux qui dépendent des technologies financières modernes.